FERIA DE PENTECÔTE : LA PRESSE COMMENTE LES CARTELS


Sur les ondes de France Bleu Gard-Lozère, on évoque « un cocktail de vedettes confirmées et de jeunes prometteurs » à la lecture des cartels nîmois. Pour Hervé Sallafranque, « la plupart des stars actuelles de la tauromachie seront dans les arènes de Nîmes du 17 au 21 mai. Ils partageront l’affiche avec des jeunes qui rêvent de leur succéder ». Et le journaliste de la radio publique de préciser « le rituel sera immuable : deux vedettes confirmées et un jeune qui rêve de le devenir feront le paseo côte à côte. Ce sera par exemple le cas du cartel le plus luxueux sur le papier, celui du samedi après-midi où Andy Younès partagera l’affiche avec El Juli et Sébastien Castella ».

Une feria qui, aux yeux d’Hervé Sallafranque, présentera « un double avantage » : « seules les vedettes font vraiment venir le public aux arènes, mais les aficionados ont également envie et besoin de voir de nouvelles têtes. Il en va aussi de l’avenir de la tauromachie », soulignant le retour des toros de Partido de Resina « pour la note torista de cette feria ». Un nom « emblématique de l’élevage des toros de combat » souligne Roland Massabuau dans les pages nîmoises de Midi Libre. Sur le site d’informations Objectif Gard, Anthony Maurin propose un focus sur la matinée du Dimanche de Pentecôte aux arènes qualifiée de « traditionnelle corrida des artistes. Changement de cap bien que le bateau vogue sans cesse sur les flots ininterrompus de la beauté et de l’esthétisme ».

Dans les colonnes régionales de Midi Libre, Vincent Coste titre sur « Les belles promesses de la Feria de Pentecôte » en mettant en exergue l’exercice de style de Simon Casas lors de la conférence de presse organisée en mairie de Nîmes : « vanter les atouts de la programmation d’une feria, l’inscrire dans un contexte socio-historique pour mieux en mesurer l’enjeu et la valeur tout en distribuant les bons mots et slogans qui claquent : Simon Casas sait faire, le Nîmois est rompu à l’exercice ». Pour le journaliste du quotidien régional, la programmation concoctée par Simon Casas est qualifiée de « beau générique (pluie d’étoiles sur les très denses journées de samedi et dimanche, Ponce en tête qualifié de « maestro des maestros » par Simon Casas) marqué par une présence de toreros français qui doit approcher une proportion quasiment inédite. Toutes catégories confondues, à cheval ou à pied, on en compte pas moins de neuf. » Un article qui souligne également l’importance du nombre de matadors sacrés dans la capitale gardoise : « pour l’anecdote, on relèvera aussi que sept toreros à l’affiche de cette feria ont vécu leur alternative dans ces arènes de Nîmes, ce qui dit quand même quelque chose sur leur pouvoir d’attraction. »

Des alternatives au sommet desquelles trône celle de Julián López « El Juli » qui défiera six toros en solitaire lors de la prochaine Feria des Vendanges et sur laquelle s’attarde avec gourmandise Vincent Coste : « un anniversaire qu’il fêtera en septembre (…) comme il l’avait fait en 2008 (…) en offrant au public une prestation d’une perfection sidérante que seul José Tomás surpassera par la suite. » Toujours dans Midi Libre, Roland Massabuau s’attarde sur l’hommage qui sera à rendu à Juan José Padilla pour sa dernière corrida nîmoise : « on entend déjà, venue de loin, l’ovation que réserveront les arènes à ce « Pirate » au courage hors normes ». Le journaliste pose toutefois une question en clôture d’article sur la pleine page consacrée à l’événement taurin et festif : « manque-t-il quelqu’un ou quelque chose ? Seul du soleil, on attend la réponse ».

(Crédit photo : Annie Saurel).