70 ans après les premières symphonies de Luis Miguel Dominguín, les arènes de Nîmes s’apprêtent à célébrer un nouvel anniversaire. 70 bougies pour se remémorer les grandes pages d’Antonio Ordóñez, la classe et la personnalité de José María Manzanares ou encore les faenas éternelles de Nimeño II. La Feria de Pentecôte est l’un des plus beaux ouvrages taurins illustrant ce que l’Art du Toreo a proposé de grandiose au cours du dernier demi-siècle. Il y a 30 ans, l’alternative de Chamaco bouleversait les codes d’une tauromachie enivrée par l’Âge d’or des novilleros vedettes. Un événement nîmois tout comme l’avait été le mano a mano unique des 50 ans de Feria entre El Cordobés et Paco Ojeda, ou encore le solo exceptionnel de Javier Castaño face à six Miura en 2012. Des Pentecôtes taurines aux saveurs inégalées qui se reflèteront cette année encore dans une programmation jeune et ambitieuse, faite de talents et de personnalités. D’El Juli à Roca Rey, en passant par Morante, Manzanares, Talavante, sans oublier Léa Vicens ou encore Pablo Aguado, tous les plus grands interprètes des tauromachies se sont donnés rendez-vous à Nîmes du 2 au 6 juins prochains.

Affiche de la première Feria de Pentecôte (1952).