Originaire de la cité de Naucalpan (Mexico), Ernesto Javier Tapia « El Calita » est actuellement le matador de toros le plus engagé dans la patrie chère à Salma Hayek. Avec 4 corridas toréées depuis le 1er janvier et 7 oreilles coupées, Calita conserve un profil de torero d’expérience pleinement aguerri après douze ans d’alternative. Le public mexicain lui a notamment réservé une grande ovation lors de son triomphe de Moroleón (Guanajuato), où trois pavillons lui ont été décernés face à un lot de toros de La Punta.
2e, Joselito Adame poursuit son parcours professionnel avec une grande régularité. Avec 9 oreilles et 2 queues coupées en seulement 3 courses, le matador natif d’Aguascalientes réaffirme l’importance de sa renommée sur ses terres. À l’instar de Calita, Adame a lui aussi l’un des grands triomphateurs de la corrida célébrée à Moroleón. Il avait idéalement débuté 2022 en ravissant 4 oreilles et 1 queue lors de la corrida du Jour de l’An organisée à Jalpa (Zacatecas) face à un noble lot de toros de Bernaldo de Quirós, l’une des ganaderías mexicaines du moment.
Au 3e rang, on retrouve Francisco Martínez. Ce torero, totalement inconnu de l’afición du Vieux Continent, est originaire de la cité de San Miguel de Allende (Guanajuato). Sacré matador de toros il y a trois ans des mains de Joselito Adame, en présence d’El Payo, Martínez a toréé en 2022 3 corridas pour une coupe totale de 5 oreilles. Sa prestation la plus marquante de ce début de temporada a incontestablement été celle fournie sur le sable de Presas (Hidalgo), où trois trophées ont récompensé ses faenas face à du bétail de La Muralla.
Torero incontournable de l’afición mexicaine, Morante De La Puebla est bel et bien présent sur les terres du président López Obrador. Sur ses 3 corridas toréées, 2 oreilles figurent à son crédit, toutes deux acquises lors de la course organisée à San Luis Potosí, devant le 5e toro de la corrida de La Punta. Une faena dont l’originalité gestuelle a profondément marqué les spectateurs, de la cape jusqu’au moment de l’estocade, portée à genoux, en passant par la pose des banderilles.
Uriel Moreno « El Zapata » est 6e de ce Top 10 des matadors de toros au Mexique avec 2 paseos au compteur et 2 oreilles dans la montera. Matador très populaire, le natif de Terranate (Tlaxcala) a brillé dans l’arène principale de sa province face au 4e exemplaire de la corrida de De Haro. El Zapata est à égalité de courses et de trophées avec le torero franco-mexicain Michelito Lagravère et José Mauricio.
Le fils aîné de Michel Lagravère, qui fêtera cette année ses dix ans d’alternative, conserve un cartel flatteur au Mexique. Michelito a notamment enchaîné deux corridas le 2 janvier dernier à Baca de Los Cardenales (Yucatán) puis à Peto (Yucatán). Pour José Mauricio, ses deux premiers engagements de 2022 se sont traduits par un pavillon ravi à Jalpa, lors de la corrida du Jour de l’An, puis à Yuriria (Guanajuato) trois jours plus tard.
Trois matadors bouclent cette classification avec 3 oreilles coupées en une seule course. Il s’agit de Diego Silveti, Antonio Ferrera et Jerónimo. Les deux premiers cités sont bien connus du public des arènes de Nîmes ; le 3e ayant acquis une certaine popularité en Europe lors de son étape en tant que novillero. Pour Diego Silveti, qui a fêté l’été dernier ses 10 ans d’alternative conférée par José Tomás, trois oreilles ont récompensé la densité des faenas proposées au public de Moroleón face aux toros de La Punta.
Une arène de Moroleón où Antonio Ferrera a également brillé en obtenant le même nombre de trophées lors de cette corrida de La Punta. Le lendemain, c’est Jerónimo qui s’est illustré sur le même sable, en y obtenant le même nombre d’oreilles, cette fois face à un encierro porteur du fer de Campo Hermoso.
A ce jour, 26 matadors de toros figurent dans ce classement Escalafón mexicain, dont 19 toreros n’ayant officié qu’à une seule reprise depuis le début de l’année 2022.
La joie de Calita, leader du classement des matadors de toros au Mexique, lors de la corrida du 7 janvier 2022 aux arènes de Presas (crédit photo : Emilio Méndez / Suerte Matador).
