« Des toreros français et espagnols, des figuras et des toreros émergents, des toros provenant d’élevages français et espagnoles », le journaliste Philippe Thomain synthétise ainsi le profil de la prochaine édition de la Feria des Vendanges aux arènes de Nîmes. Un fait relayé par les propos tenus par Simon Casas en conférence de presse, en mairie de Nîmes, évoquant « une idéologie de la programmation » et proposant une « tauromachie ouverte ». Un autre angle d’attaque pour présenter les quatre corridas et la novillada programmées du 13 au 15 septembre prochains dans l’amphithéâtre romain.

Dans cette présentation, Philippe Thomain met en exergue l’histoire de la programmation taurine nîmoise tout en la contextualisant dans les logiques de 2019 : « dans ces arènes de Nîmes, où des grands noms d’aujourd’hui ont pris leur alternative il y a longtemps, proposer une confrontation entre présent et avenir ». Le journaliste rappelle la satisfaction affichée par Simon Casas quant à l’évolution positive du niveau des professionnels taurins français officiant aujourd’hui : « le directeur des arènes de Nîmes et le directeur, français, des arènes de Madrid, est heureux de la progression de la tauromachie française ces dernières décennies. Il veut encore la faire progresser. Sur les cinq élevages retenus pour cette feria, deux élevages français : celui de Robert Margé et celui de San Sebastián, mené par Gilles Vangelisti et son fils. Simon Casas estime que l’élevage français devient compétitif par rapport aux élevages espagnols ».

Un bel hommage aux ganaderos et toreros tricolores qui officieront quotidiennement sur le sable de la piste nîmoise, au cours de cette Feria des Vendanges.

Détail des gradins présidentiels des arènes de Nîmes à quelques minutes du paseo de la corrida de mano a mano du 9 juin dernier (crédit photo : Anthony Maurin).