ESCALAFÓN DES MATADORS DE TOROS : UN SACRÉ QUATUOR DE TÊTE


En imprimant sa griffe naturelle à chacune de ses sorties, Andrés Roca Rey est le leader logique du Top 10 des matadors de toros en Europe. Avec 10 oreilles coupées en 4 corridas toréées, le matador péruvien occupe une place logique de leader, reflet parfait de sa domination actuelle sur l’Escalafón. Une maîtrise qui s’est traduite en piste par trois triomphes d’importance au cours du dernier mois à Valencia, Castellón de la Plana et Olivenza (Badajoz).

Avec 5 oreilles coupées en 4 corridas toréées, Cayetano est l’étonnant 2e de ce classement. Le cadet des frères Rivera Ordóñez doit cette position grâce à un mois de mars très actif, matérialisé par un paseo à Valencia, une oreille coupée le 23 mars dernier à Arnedo (La Rioja) face à un toro de la Plata, un autre trophée acquis le 31 mars à Castellón de la Plana devant un exemplaire de Peña de Francia, et un beau triomphe, trois pavillons en mains, le 24 mars à Morón de la Frontera (Séville).

Sur la 3e marche du podium apparaissent ex-aequo Morante De La Puebla et El Juli. Deux toreros aux personnalités bien opposées mais que les chiffres réunissent avec 4 corridas toréées et 3 oreilles coupées. Pour le torero andalou, ce début de saison est placé sous le signe de quelques faenas savoureuses, avec une oreille à la clé, le 10 mars dernier à Olivenza, face à un toro de Daniel Ruiz, ou encore dimanche dernier à Guadalajara, devant un lot de Garcigrande, lors de l’alternative d’Ángel Téllez. Pour El Juli, la moisson de trophées a été sensiblement différente avec une Grande porte ouverte à Olivenza le 9 mars après avoir ravi les deux pavillons du 3e toro de Garcigrande. Un autre trophée a récompensé une faena importante du Madrilène face à un exemplaire du même élevage.

Sébastien Castella figure au 5e rang avec 3 corridas toréées et 5 oreilles coupées. Trois courses au cours desquelles le matador français a confirmé son bon début de temporada, avec une première oreille européenne ravie à Illescas (Tolède), le 9 mars, devant un toro de José Vázquez, suivies par deux triomphes d’importance à Olivenza puis Valencia. Une place que le Biterrois partage avec l’une des révélations de ce début de saison, Pablo Aguado, auteur d’un mois de mars plus que remarquable : une oreille acquise à Valencia le 13 mars lors de la corrida d’Alcurrucén, la grâce d’un toro d’El Torero le 24 mars pour la fameuse course triomphale de Morón de la Frontera, puis deux nouvelles faenas placées sous le sceau du succès, à Gamarde-les-Bains (Landes), le 31 mars, chaque fois récompensées d’un trophée.

7e avec 3 corridas toréées et 4 oreilles coupées, Enrique Ponce va devoir patienter avant de revenir en piste. Grièvement blessé sur ses terres valencianes le 18 mars dernier, le maestro de Chiva avait pourtant signé un début de saison prometteur avec un triomphe à Olivenza puis un succès notable lors de son mano a mano des Fallas avec Paco Ureña. Un maestro de Chiva qui est d’ores et déjà talonné par El Cid, qui affiche une moyenne parfaite de 3 oreilles coupées en 3 corridas toréées : pour sa saison d’adieux, le torero andalou a triomphé le mois dernier à Fitero (Navarre) face à un bon lot d’Hermanos Cambronell avant de ravir un trophée à Castellón de la Plana, le 28 mars, devant un toro d’El Pilar.

Román est le premier matador de ce Top 10 à ne pas avoir ravi d’oreille à ce jour. 9e avec 3 courses au compteur, le torero valencian n’a pas été en mesure de s’illustrer lors de ses deux sorties de mars, à Valencia et Castellón de la Plana. Bien plus régulier dans sa quête des trophées, Miguel Ángel Perera clôt la marche avec 4 oreilles coupées en 2 corridas toréées, et deux triomphes à la clé, le 10 mars à Olivenza devant un lot de Zalduendo, puis le 30 mars à Castellón de la Plana, devant les Garcigrande et Domingo Hernández.

En lévitation lors de son entame de faena aux arènes de Nîmes, le lundi 16 mai 2016, Andrés Roca Rey aspire aux plus hauts sommets de l’Escalafón (crédit photo : Anthony Maurin).