Septembre, mois des alternatives à Nîmes… De Jesulín de Ubrique à El Juli, en passant par Andrés Roca Rey ou encore Solalito. C’est aussi lors d’une matinée de la Feria des Vendanges que les arènes de Nîmes s’illuminèrent, en 1991, lorsque Conchita Cintrón consacra Marie Sara sous les regards de Manuel Vidrié, Curro Romero et Julio Aparicio.
En cette corrida d’ouverture, Lalo de María va graver son nom au prestigieux palmarès après avoir reçu muleta et épée des mains de Sébastien Castella, le plus grand torero français de l’Histoire. Triomphateur à Pentecôte, le matador biterrois viendra honorer le troisième de ses quatre engagements nîmois en cette saison d’exception. Il officiera en qualité de parrain d’alternative de Lalo de María, onze ans après avoir remis les insignes de matador de toros à Juan Leal dans ces mêmes arènes… José María Manzanares, qui complètera ce cartel, retrouvera le poste de témoin de la cérémonie qu’il avait déjà honoré, vingt ans plus tôt, lors du doctorat nîmois de Fernando Cruz.
Triomphateurs cette année à Valencia, Arles et Jerez de la Frontera, les toros de Jandilla seront à l’affiche de cette corrida d’alternative digne de l’Histoire des grandes cérémonies tauromachiques nîmoises.