J -59 AVANT LA FERIA DE PENTECÔTE : ROCA REY EXCEPTIONNEL À VALENCIA


  • Sébastien CASTELLA (corridas des samedi 18 et dimanche 19 mai face aux toros de Garcigrande et Victoriano Del Río) : le matador biterrois a marqué les esprits ce samedi 16 mars en offrant l’une de ses faenas au maestro Enrique Ponce, son parrain d’alternative, sur ses terres valencianes… Desservi par un lot inégal de Victoriano Del Río, Sébastien Castella a été ovationné lors de sa première faena. Le lendemain, le torero français, qui remplaçait Morante De La Puebla, a rencontré plus de réussite, notamment en héritant du toro de la course, porteur du fer d’Alcurrucén. « Cara Triste » a ainsi été honoré d’une vuelta posthume après que Castella lui eut coupé les deux oreilles et la queue, à l’issue d’une faena d’une grande densité artistique. A gusto dans son toreo, le matador natif de Béziers est sorti en triomphe des arènes de Navalmoral de la Mata (Cacéres) aux côtés d’Emilio De Justo et Tomás Rufo.
  • Alejandro TALAVANTE (corrida du vendredi 17 mai face aux toros de Juan Pedro Domecq) : le torero extremeño a démarré son week-end de toros sur le sable des arènes d’Arnedo (La Rioja). Programmé aux côtés de Morante De La Puebla et Diego Urdiales, Alejandro Talavante a signé la meilleure faena de l’après-midi, obtenant l’unique oreille de la corrida d’Alcurrucén. Le lendemain, à Valencia, le matador espagnol a rencontré moins de chance au tirage au sort, écopant d’un lot de Jandilla de peu d’options. Talavante a notamment été applaudi à l’issue de sa seconde faena face à un toro manso, au genio affirmé.
  • Emilio de JUSTO (corrida du dimanche 19 mai face aux toros de Victoriano Del Río) : le matador de toros espagnol s’est montré à son avantage dans sa province d’origine, où il officiait au cartel de la corrida dominicale à Navalmoral de la Mata. Face à un bon lot d’Alcurrucén, De Justo a fait valoir temple et excellence technique, obtenant un total de trois oreilles, avec une mention spéciale pour sa faena tracée devant le 2e exemplaire de l’après-midi. Le torero cacereño a ainsi ouvert la Grande porte des arènes, accompagné de Sébastien Castella et Tomás Rufo.
  • Andrés ROCA REY (corrida du samedi 18 mai face aux toros de Garcigrande) : le torero péruvien a brillé de mille feux lors de sa seconde comparution pour les Fallas de Valencia. Héritant d’un excellent lot de toros de Jandilla, Roca Rey a réalisé dimanche dernier ce qui demeurera comme l’une des faenas de la feria face au grand 3e, baptisé « Leguyero », honoré d’une vuelta posthume. Un toro qui a fait l’objet d’une importante pétition de grâce à laquelle le trio présidentiel n’a pas accédé. Deux pavillons ont récompensé un Roca Rey souverain, qui a accru son triomphe en ravissant un autre trophée devant le 6e et dernier toro de la course. Une corrida qui restera incontestablement dans les annales, suivie par un public conquis, qui avait rempli les arènes jusqu’à obtenir le « no hay billetes ». La veille, samedi 16 mars, le matador péruvien avait obtenu l’unique oreille d’une inégale corrida de Victoriano Del Río, se démarquant par la fraîcheur et la technicité de son toreo.
  • Tomás RUFO (corrida du dimanche 19 mai face aux toros de Victoriano Del Río) : le torero natif de Talavera de la Reina s’est démarqué par le style de sa muleta, dimanche dernier à Navalmoral de la Mata. Ainsi, Tomás Rufo a écouté une forte pétition de seconde oreille à l’issue de sa première faena devant un noble toro d’Alcurrucén. Un pavillon a récompensé chacune de ses prestations, lui valant les honneurs d’une sortie en triomphe finale avec Sébastien Castella et Tomás Rufo.

Sortie en triomphe d’Andrés Roca Rey après une tarde mémorable face aux toros de Jandilla, aux arènes de Valencia, le dimanche 17 mars 2024 (crédit photo : cabinet de presse d’Andrés Roca Rey / Antonio Vigueras).