• LA QUINTA (corrida du samedi 14 septembre 2024, avec Daniel Luque, en solitaire) : l’élevage andalou habituellement associé depuis quelques années aux triomphes les plus importants de Daniel Luque était à l’affiche de la corrida proposée vendredi dernier aux arènes de Santander.

Point d’oreille coupée malgré l’excellence technique affichée par les deux toreros qui se défiaient en mano a mano : Miguel Ángel Perera et Daniel Luque, qui ont salué à l’issue de leurs différentes faenas.

Pour le torero extremeño, chef de lidia de cette corrida, le ton a été donné dès le 1^er exemplaire de l’après-midi. Particulièrement méritant, Miguel Ángel Perera est allé « voler » les muletazos dans un projet de faena à l’issue incertaine. Un scénario que le natif de la Puebla del Prior a répété avec le même métier devant le 3^e toro, qui ne baissait quasiment pas la tête. 5^e toro de l’après-midi, « Carretero » a été l’exemplaire de La Quinta qui a proposé ses meilleures charges dans la cape et la muleta de Perera. De la classe et de la suavité dans les assauts de ce toro d’origine Santa Coloma divinement conduit par la main gauche de Perera. Une oreille aurait dû récompenser la grande prestation du torero espagnol si celui-ci n’avait point pinché.

Bilan identique pour Daniel Luque, qui a surpassé les conditions du 2^e toro de la course, qui n’a jamais véritablement « rompu » dans la muleta du torero andalou. Auteur de séries admirablement liées, le natif de Gerena a su façonner la charge du 4^e exemplaire de La Quinta lors d’une lidia tout en technicité. Un état d’esprit que Daniel Luque a répété une dernière fois face à l’exigence de l’ultime toro de la course, point final d’une tarde pour toreros aguerris.

Un toro de La Quinta dans la cape de Miguel Ángel Perera le 26 juillet dernier à Santander (crédit photo : cabinet de presse de Miguel Ángel Perera).