OBJECTIF FERIA DES VENDANGES : ROCA REY, ROI DU TOREO


- MORANTE DE LA PUEBLA (corrida du dimanche 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : le torero de la Puebla del Río s’est contenté de quelques détails muleteros précieux lors de la corrida de Núñez del Cuvillo organisée mardi dernier à Pampelune. Ovationné à l’issue de sa première prestation, Morante a recueilli des applaudissements lors de sa seconde faena.

- EL JULI (corrida du dimanche 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : le torero madrilène a maintenu l’idylle qui est sienne avec le public de Pampelune, le 12 juillet dernier, en partageant la sortie en triomphe avec Cayetano, autre torero populaire des Sanfermines. Face à une brave corrida de Jandilla, El Juli a proposé une partition de toreo dense et cadencé, se démarquant par l’autorité de ses séries muleteros et l’efficience de ses estocades. Trois pavillons ont récompensé une prestation qui restera comme l’un des moments importants de l’année taurine dans une arène espagnole de première catégorie.

- Alejandro TALAVANTE (corrida du samedi 16 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : le torero natif de Badajoz a composé l’une des faenas les plus profondes de l’après-midi lors de la corrida de Núñez del Cuvillo qui s’est tenue à Pampelune le 11 juillet dernier. Applaudi à l’arrastre du 2e toro, Talavante a haussé son niveau de toreo, proposant une œuvre majeure qui lui a valu une vuelta au milieu des clameurs du festif public navarrais. Une inspiration qu’Alejandro Talavante a poussée jusqu’à son paroxysme, dimanche dernier à Lunel, puisque le torero extremeño a triomphé avec panache. Deux oreilles et la queue symboliques ont récompensé une faena majeure de Talavante, qui a fait chavirer de bonheur le public héraultais, tout en mettant en exergue les qualités de noblesse du 6e toro de Garcigrande, « Malagueño », qui a été gracié. Un grand moment de tauromachie !

- Daniel LUQUE (corrida du vendredi 15 septembre face aux toros de La Quinta) : le matador de toros natif de Gerena a coupé une oreille d’importance le lundi 10 juillet à Pampelune. Devant le 5e toro de la corrida de Fuente Ymbro, Daniel Luque a livré une faena de caractère, se signalant par la finesse de ses détails. Précédemment, le torero andalou avait été ovationné à l’arrastre du 2e toro.

- Emilio de JUSTO (corrida du vendredi 15 septembre face aux toros de La Quinta) : le matador de toros originaire de Cáceres n’a pas connu un tirage au sort favorable lors de la corrida de Victoriano del Río organisée jeudi dernier à Pampelune. Face à deux toros manquant cruellement de relief, Emilio De Justo a écouté le silence par deux fois.

- Andrés ROCA REY (corrida du samedi 16 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : le torero péruvien n’en finit plus d’asseoir une domination de tous les instants sur cette temporada européenne 2023. Sur le sable de Pampelune, Roca Rey a une fois de plus ouvert la Grande porte des arènes, obtenant un total de trois oreilles à l’issue d’une tarde majeure face aux toros de Núñez del Cuvillo, mardi dernier. En parfaite osmose avec le public et ses toros, le matador sud-américain a fait étalage de sa maîtrise technique et d’un sens inné du spectacle. Deux jours plus tard, Roca Rey a obtenu sa seconde sortie en triomphe lors de cette Feria du Toro après s’être vu décerner les deux trophées d’un toro sobrero de Cortés sorti en 5e Une nouvelle démonstration de toreo d’ampleur qui a encore conquis le cœur du public vêtu de blanc et rouge.

- Diego BASTOS (novillada du dimanche 17 septembre face aux novillos de Fernay) : le novillero sévillan a salué au tiers lors de la novillada organisée mardi dernier à Las Navas del Marqués (Ávila). Face à un lot inégal de Monte la Ermita, Bastos a fait valoir son métier et son sens de l’engagement, notamment devant un second exemplaire plus retors.

- Léa VICENS (corrida équestre du samedi 16 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : la rejoneadora nîmoise a participé vendredi dernier, jour de Fête nationale en France, à la 51e édition de la corrida du Rejón d’or à Méjanes. Sur les terres camarguaises chères à Paul Ricard, Léa Vicens a brillé lors de sa seconde faena, coupant l’oreille du 5e toro du lot de San Pelayo. Deux jours plus tard, l’amazone gardoise est sortie en triomphe des arènes San Juan, à Lunel, récompense légitime après avoir ravi les deux pavillons d’un très bon 4e toro de Gallon. Une Grande porte ouverte aux côtés des matadors Castella et Talavante.

 

Un royal Roca Rey a ouvert cette semaine à deux reprises la Grande porte des arènes de Pampelune (crédit photo : cabinet de presse d’Andrés Roca Rey).