OBJECTIF FERIA DES VENDANGES : LE TOREO D’EMILIO DE JUSTO FAIT LA DIFFÉRENCE


- EL JULI (corrida du dimanche 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : la fin de temporada estivale du torero madrilène prend des airs de campagne triomphale partout où le nom d’El Juli est affiché. Le mercredi 30 août, le torero de Velilla de San Antonio a ouvert la grande porte des arènes de Cuenca au côté d’Emilio De Justo. Honoré après le paseo par la municipalité locale, El Juli a coupé les deux oreilles du 4e toro de la corrida de Rehuelga. Auteur d’une faena solide par naturelles, le Madrilène a réaffirmé son statut de figura de la tauromachie malgré un tirage au sort défavorable.

Deux jours plus tard, c’est à Palencia que Julián López a accru sa moisson de trophées. Récompensé de deux pavillons à l’issue de sa seconde faena devant un noble toro de Zacarías Moreno, El Juli s’est distingué par la classe de son toreo, avant de sortir en triomphe au côté de l’un de ses élèves, Fernando Adrián, qui a gracié l’ultime exemplaire de l’après-midi !

Samedi, c’est à Alcalá de Henares (Madrid) qu’El Juli a réaffirmé le moment artistique exceptionnel qu’il traverse. Opposé à un lot inégal d’Alcurrucén, le torero espagnol s’est vu décerner un trophée à l’issue de ses deux lidias, synonymes d’une nouvelle sortie en triomphe.

 

- Alejandro TALAVANTE (corrida du samedi 16 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : le torero natif de Badajoz poursuit une temporada triomphale, avec des grandes portes ouvertes quasiment quotidiennement. Le lundi 28 août, Talavante a coupé l’oreille de ses deux toros du Conde de Mayalde lors de la corrida célébrée à Colmenar Viejo (Madrid). Par son toreo templé, le protégé de Simon Casas a su faire la différence en termes de qualité gestuelle.

 

- Emilio de JUSTO (corrida du vendredi 15 septembre face aux toros de La Quinta) : le matador de toros originaire de Cáceres a retrouvé confiance et régularité dans le triomphe au cours du dernier mois. Mercredi 30 août, sur le sable de Cuenca, Emilio De Justo a été à l’origine des deux meilleures faenas de l’après-midi. Un toreo d’empaque et de grande classe qui a valu au torero espagnol un total de quatre trophées et une sortie en triomphe en compagnie d’El Juli particulièrement fêtée…

Un style et un toreo qu’Emilio De Justo a interprétés à son meilleur niveau, dimanche dernier à Bayonne, en signant la faena la plus profonde de la corrida de clôture de la Feria de l’Atlantique. Crédité d’une oreille face au 3e toro de Zacarías Moreno, le torero espagnol a su conquérir le public bayonnais par la cadence de ses muletazos et la ceinture naturelle de son toreo.

 

- Andrés ROCA REY (corrida du samedi 16 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : le torero péruvien est actuellement au sommet de son art, en signant tous les jours des faenas de génie. Programmé quasiment tous les jours dans les arènes européennes, Andrés Roca Rey a débuté sa folle semaine, le lundi 28 août, à Tarazona de Aragón (Saragosse). Porté en triomphe à l’issue de la corrida au côté de José Garrido, le matador de toros sud-américain a su résoudre les équations posées par les querencias prises par le 5e toro d’El Capea, dépossédé de ses deux oreilles.

Le lendemain, c’est à Colmenar Viejo que Roca Rey s’est à nouveau mis en évidence, obtenant un pavillon lors de sa première faena face à un exemplaire maniable de Zacarías Moreno.

Mercredi 30, le Péruvien était au cartel de la corrida de Rehuelga programmée à Cuenca, aux côtés d’El Juli et d’Emilio De Justo… Un trophée lui a été décerné à l’issue d’une première faena bien maîtrisée, placée sous le sceau d’un toreo de main basse.

Le lendemain, le public de Palencia a pu apprécier la belle prestation du torero sud-américain lors de la corrida goyesque… Auteur de deux faenas pléthoriques, Andrés Roca Rey a livré la meilleure version de son style face à son lot de Núñez del Cuvillo, obtenant un total de quatre oreilles.

Vendredi 1er septembre, c’est Bayonne qui a été témoin d’un nouveau triomphe de Roca Rey lors de sa traditionnelle « goyesque bleue », corrida d’ouverture de la Feria de l’Atlantique. Mis à l’épreuve par la caste du 5e toro du lot de Garcigrande, le Péruvien a répondu avec technique et maestria, livrant une faena de grande intensité, avec une conclusion impressionnante sur la courte distance, récompensée par deux pavillons. À l’issue de la course, Andrés Roca Rey est sorti en triomphe au côté de Juan Leal.

Le lendemain, c’est à Ronda que le matador sud-américain participait à sa troisième corrida goyesque consécutive en trois jours ! Face à des toros de Daniel Ruiz, le n°1 mondial de la tauromachie a ravi un pavillon lors de sa seconde prestation. Un effort colossal de la part de Roca Rey qui a dû composer avec un toro particulièrement difficile et coupant fréquemment le terrain.

 

- ADRIANO (corrida du jeudi 14 septembre face aux toros de Robert Margé) : le matador de toros nîmois a signé une prestation particulièrement valeureuse, vendredi dernier, à Bayonne. Opposé à un lot exigeant de Garcigrande, Adrien Salenc a fait valoir l’étendue de sa technique pour déjouer les pièges tendus par son premier adversaire. Important dans le tracé de ses naturelles devant le 6e toro de cette corrida goyesque, le torero français a ravi une oreille d’importance.

 

- EL RAFI (corrida du jeudi 14 septembre face aux toros de Robert Margé) : le matador de toros nîmois a joué de malchance samedi dernier à Bayonne en écopant du pire toro de la corrida de Pedraza de Yeltes. Inapprochable et affublé d’un problème de vision, le toro n’a absolument rien permis à Rafi, qui s’est montré plus que digne dans chacun de ses gestes, jusqu’au coup d’épée final, porté avec cran, compte tenu des circonstances impossibles.

 

- SOLALITO (corrida du dimanche 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : le novillero nîmois a effectué une vuelta lors de la course organisée samedi matin à Bayonne. Auteur d’une faena empreinte de maturité devant un bon novillo de Los Maños, Solal Calmet a perdu le fruit de ses efforts à cause d’une puntilla La course n’a malheureusement pas pu aller à son terme en raison des fortes averses qui se sont abattues sur la cité basque.

Le lendemain, une autre vuelta a récompensé les efforts de Solalito, qui a toréé avec souplesse et sobriété un lot de Camino de Santiago lidié dans les arènes gersoises de Seissan.

 

- Nino JULIÁN (novillada du dimanche 17 septembre face aux novillos de Fernay) : le novillero nîmois s’est distingué lors de la course organisée dimanche dernier aux arènes de Seissan (Gers). Crédité de l’oreille de son premier novillo de Camino de Santiago, Nino Julián a brillé à la cape lors d’un quite par navarras, se montrant par ailleurs complet avec banderilles, muleta et épée, avec une personnalité affirmée.

 

- Diego VENTURA (corrida équestre du samedi 16 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : le torero à cheval lusitano-andalou a été ovationné lors de la corrida organisée le lundi 28 août à Colmenar Viejo. Opposé à deux toros assez inégaux de María Guiomar Cortés Moura, Diego Ventura n’a pas été en mesure d’atteindre l’intensité habituellement connue lors de ses lidias à cheval.

Une ganadería portugaise que Diego Ventura a recroisée sur son chemin, vendredi 1er septembre, à Palencia. Opposé à un 4e exemplaire assez arrêté, le natif de Lisbonne est allé puiser dans son génie personnel les recours techniques nécessaires pour servir aux spectateurs une faena de qualité. Jouant des cites sur la courte distance avec son cheval « Bronce », Ventura a obtenu une oreille de poids.

Le lendemain, Diego Ventura a renoué avec le triomphe en ravissant un total de quatre pavillons à Alcázar de San Juan (Ciudad Real). Opposé à deux bons toros de Los Espartales, le cavalier luso-andalou a réaffirmé un génie et un aguante de tous les instants, notamment sur les flancs de ses montures « Nivaldo », « Nómada » et « Guadiana ».

 

- Léa VICENS (corrida équestre du samedi 16 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : la cavalière française a connu une excellente semaine, riche en triomphes et faenas particulièrement denses. Au cartel de la corrida équestre programmée le jeudi 31 août à San Sebastián de los Reyes (Madrid), l’amazone nîmoise s’est illustrée devant le 6e et dernier toro du lot des héritiers d’Ángel Sánchez y Sánchez. Créditée d’une oreille à l’issue de cette ultime faena, nul doute que Léa Vicens serait sortie en triomphe si sa première lidia avait été mieux conclue au

La grande porte s’est finalement ouverte à la rejoneadora gardoise samedi, à Palencia. À l’origine d’une faena à la fois originale et variée devant le 5e toro de Ribeiro Telles, la cavalière française a ravi deux pavillons avec force, se montrant en osmose parfaite avec ses montures « Diluvio », « Cleopatra » et « Bético ».

 

Toute la joie d’Emilio De Justo, auteur d’une grande prestation à Cuenca, où il a triomphé avec El Juli (crédit photo : cabinet de presse d’Emilio De Justo).