- EL JULI (corrida du dimanche 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : la figura madrilène a toréé une corrida de Núñez del Cuvillo, samedi dernier, au Puerto de Santa María. Aux côtés d’Andrés Roca Rey et Daniel Crespo, El Juli a marqué les esprits en coupant l’oreille de ses deux adversaires du soir. Une prestation notamment marquée par la faena d’exquise composition proposée devant le 4e toro de la corrida. Sûr de sa technique et solide avec l’épée, le matador de toros espagnol a partagé la sortie en triomphe avec le jeune torero local, Daniel Crespo.
- Daniel LUQUE (corrida du vendredi 15 septembre face aux toros de La Quinta) : le matador de toros natif de Gerena était à l’affiche d’une corrida donnée aux arènes de Pedro Muñoz (Ciudad Real) face à du bétail de José Luis Pereda, d’excellente composition pour les toreros. Crédité d’un total de quatre oreilles, Daniel Luque a surnagé devant un lot commode, issu de l’une de ses ganaderías de prédilection. Le torero andalou a partagé la sortie en triomphe finale aux côtés d’El Fandi et Paco Ureña. Le lendemain, samedi 5 août, Daniel Luque a donné la meilleure version de son toreo sur le sable des arènes de Huelva. Devant un noble lot de Juan Pedro Domecq, le natif de Gerena s’est distingué par la classe de sa première faena, récompensée d’un pavillon. Luque a également écouté une pétition d’oreille à l’issue de sa seconde prestation, qui s’est soldée par un salut au tiers. Dimanche, Daniel Luque a remplacé au pied levé Andrés Roca Rey, grièvement blessé la veille au Puerto de Santa María, pour la corrida programmée à Pontevedra. Auteur des plus belles séquences de l’après-midi, le matador andalou a excellé face aux toros d’Alcurrucén, en se voyant décerner un total de trois trophées. Par le temple exquis de ses muletazos et les attitudes relâchées de sa gestuelle, Luque a quasiment toréé au ralenti le 2e exemplaire de la course, comme s’il officiait dans une séance de toreo de salon. Également crédité de trois pavillons, Tomás Rufo l’a accompagné dans sa sortie en triomphe finale.
- Emilio de JUSTO (corrida du vendredi 15 septembre face aux toros de La Quinta) : le matador de toros originaire de Cáceres a donné l’alternative ce dimanche au jeune Darío Domínguez, en présence de Pablo Aguado, lors de la corrida organisée aux arènes d’Íscar (Valladolid). Crédité de trois oreilles, Emilio De Justo a proposé une partition solide de toreo, se démarquant par la profondeur de ses derechazos face à un lot inégal de Gregorio Garzón. Solide avec l’épée, le torero castillan a partagé la sortie en triomphe avec Pablo Aguado.
- Arturo SALDÍVAR (corrida du jeudi 14 septembre face aux toros de Robert Margé ; confirmation d’alternative) : le matador de toros mexicain a repris l’épée après avoir observé une courte période de rééducation à la suite d’une blessure. Vendredi, lors de sa réapparition à San Luis Potosí (Mexique), Arturo Saldívar a été ovationné pour la qualité de ses partitions muluetras devant un lot de toros de La Punta. Malheureusement, un échec avec l’épée lui a ôté le droit d’accompagner en triomphe Antonio Ferrera, qui avait hérité du meilleur exemplaire, sorti en 4e Dimanche, le torero originaire de Teocaltiche était à l’affiche proposée dans les arènes de Cadereyta Jiménez (Nuevo León). Ovationné à l’issue de ses deux faenas, Arturo Saldívar reprend sa marche en avant.
- Andrés ROCA REY (corrida du samedi 16 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : le torero péruvien, qui a eu les honneurs de la presse nationale française avec un reportage de huit pages dans Paris Match, a encore fait parler de lui en piste ainsi que sur les gradins des principales arènes espagnoles. Particulièrement exposé depuis sa blessure de Santander, Roca Rey ne cesse de repousser les limites de son toreo afin de provoquer l’émotion et l’admiration des spectateurs. Samedi, le matador de toros sud-américain a ravi un pavillon à l’issue de deux faenas fort exposées face aux toros de Núñez del Cuvillo au Puerto de Santa María… Héritant d’un premier adversaire particulièrement réservé, Roca Rey est allé imposer sa loi dans des terrains difficiles, finissant par se faire blesser au mollet droit, avec un coup de corne de 18 cm. Après une opération à l’infirmerie des arènes et la pose de drains, le torero péruvien a joué la note de l’héroïsme en revenant en piste pour lidier son second toro du lot en 6e position, contre l’avis des médecins. De peu de caste, ce Núñez del Cuvillo n’a guère plus aidé Roca Rey au cours de la faena, contraignant ce dernier à une débauche d’efforts digne de louanges. Encore une fois, Roca Rey est allé se positionner dans un terrain aux limites de l’impossible, faisant passer le frisson sur les gradins gaditanos, dans un geste authentique de vedette de la tauromachie. À l’issue de cette faena également récompensée d’un trophée, la figura sud-américaine n’est pas sorti en triomphe, afin de regagner l’infirmerie.
- EL RAFI (corrida du jeudi 14 septembre face aux toros de Robert Margé) : le matador de toros nîmois était à l’affiche de la corrida dominicale des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône). Opposé en mano a mano au torero aquitain Clemente, Rafi s’est distingué devant son lot d’El Pilar, venant pallier le forfait des toros d’Adolfo Martín. En récoltant un total de trois pavillons, le torero gardois a fait la différence par rapport à Clemente, récompensé d’un seul trophée lors de sa deuxième faena. Par son temple naturel et sa connexion avec les spectateurs saintois, El Rafi, détendu et souriant, s’est montré sous son meilleur jour.
- SOLALITO (corrida du dimanche 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : le novillero nîmois distingué dimanche dernier à Soustons en obtenant un pavillon face au novillo d’ouverture de la course de Camino de Santiago proposée à Soustons (Landes). Posé dans son toreo et fin dans ses attitudes, Solalito a affirmé une appréciable maturité devant l’exigence de son lot.
- Lalo de MARÍA (novillada du dimanche 17 septembre face aux novillos de Fernay) : le novillero français a remplacé au pied levé Christian Parejo, blessé jeudi soir à Madrid, afin d’occuper son poste dimanche dernier à Parentis-en-Born (Landes). Devant un lot de novillos de Pedrés fort inégal, Lalo de María n’a pu se mettre en évidence, écoutant divers silences.
- Diego BASTOS (novillada du dimanche 17 septembre face aux novillos de Fernay) : le novillero sévillan a participé à sa première novillada française, dimanche dernier, à Millas (Pyrénés-Orientales). Face à un lot de novillos 100% tricolore, Diego Bastos a brillé en coupant l’oreille de son premier exemplaire de Blohorn, vibrant et encasté.
- Nino JULIÁN (novillada du dimanche 17 septembre face aux novillos de Fernay) : le novillero nîmois était également à l’affiche de la novillada-concours d’élevages français proposée dimanche dernier à Millas. Excellent dans les trois tiers de la lidia et auteur d’une excellente faena devant son premier novillo de Jalabert, Nino Julián a dû se contenter d’une vuelta du fait d’un échec répété avec l’épée. Malgré ce, l’apprenti-torero gardois a déclenché l’enthousiasme sur les gradins millassois par la qualité de son toreo.
- Diego VENTURA (corrida équestre du samedi 16 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : le torero à cheval lusitano-andalou est sorti en triomphe des arènes d’Íscar (Valladolid), samedi dernier, au côté du matador Miguel Ángel Perera, après avoir coupé les deux oreilles de son second exemplaire d’El Serrano, particulièrement noble. Excellent sur la pose des banderilles courtes, Diego Ventura a particulièrement connecté avec le public du fait de l’intensité des figures de quiebro réalisées sur son cheval « Lío », près des planches. Une dynamique du succès sur laquelle a surfé le natif de Lisbonne, éblouissant dimanche dernier à Huelva, avec un total de quatre oreilles et une queue ravies devant un excellent lot de Fermín Bohórquez. À l’issue de la corrida, Diego Ventura est sorti en triomphe aux côtés de Rui Fernandes et Andrés Romero.
- Léa VICENS (corrida équestre du samedi 16 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : la rejoneadora nîmoise était à l’affiche de la corrida équestre organisée dimanche dernier à Huelva, au même titre que Diego Ventura. Brillante lors de ses faenas, Léa Vicens n’a pas eu la réussite escomptée à la suerte suprême, étant appelée à saluer à l’issue de ses deux prestations.
Ignorant le coup de corne infligé par le 2e toro de la course, Andrés Roca Rey est resté impassible, samedi dernier, au Puerto de Santa María, estoquant son toro avant un passage à l’infirmerie pour ensuite revenir en pister et lidier son second adversaire (crédit photo : cabinet de presse d’Andrés Roca Rey).