OBJECTIF FERIA DE PENTECÔTE : ROCA REY COMME SUR UN NUAGE


- MORANTE DE LA PUEBLA (corrida du dimanche 28 mai face aux toros de Núñez del Cuvillo) : le matador de toros andalou était à l’affiche de la corrida du jeudi 11 mai à Madrid. Sifflé à l’issue de ses deux prestations, Morante s’est distingué sur quelques rares détails muleteros face à un lot dénué de qualités. Le lendemain, le natif de la Puebla del Río était à l’affiche de la traditionnelle corrida-concours d’élevages de Jerez de la Frontera (Cadix). Un exercice iconique de cette Feria du Cheval que Morante a souhaité remettre au goût du jour, même si un tirage au sort a prévalu sur le traditionnel ordre de sortie déterminé par les prises d’ancienneté à Madrid des ganaderías. Dans un contexte favorable, le torero andalou a coupé l’oreille du 4e toro de Juan Pedro Domecq, sorti comme Un pavillon également glané par Morante lors de la corrida dominicale donnée à Talavera de la Reina (Tolède) à l’issue d’une faena particulièrement inspirée devant le 4e toro d’Alcurrucén.

- Sébastien CASTELLA (corrida du samedi 27 mai face aux toros de Victoriano del Río) : le matador de toros biterrois a toréé la corrida-concours jerezane vendredi dernier face à deux exemplaires de Carlos Núñez et El Torero. Appelé à saluer lors de sa première faena, Castella a donné ses muletazos les plus profonds devant le Carlos Núñez sorti en 2e

- José María MANZANARES fils (corrida du dimanche 28 mai face aux toros de Núñez del Cuvillo) : le torero alicantin a officié face aux toros de Jandilla, samedi dernier à Jerez de la Frontera. Ovationné à l’issue de ses deux prestations, Manzanares a étalé plusieurs gestes de classe face à un lot manquant parfois de continuité dans ses charges et inégal en transmission.

- Alejandro TALAVANTE (corrida du dimanche 28 mai face aux toros de Núñez del Cuvillo) : le torero natif de Badajoz n’a pas été en mesure de confirmer les magnifiques moments de Séville lors de son engagement dominical à Valladolid. Héritant de deux exemplaires de Domingo Hernández et Garcigrande impropres au succès, Talavante n’a dû se contenter que de quelques détails avec cape et muleta…

- Daniel LUQUE (corrida du vendredi 26 mai face aux toros d’El Parralejo) : le matador de toros natif de Gerena était présent à l’affiche de la corrida de Juan Pedro Domecq programmée le 12 mai à Madrid. Palliant les carences de transmission de ses adversaires, Luque a proposé deux ouvrages d’une haute technicité, toréant avec maîtrise et classe. Un effort dont le public de Las Ventas lui a été reconnaissant, le faisant saluer à l’issue de sa première faena. Le torero andalou était le chef de lidia d’un cartel complété par Ángel Téllez et Francisco de Manuel ; un trio que le public des arènes de Nîmes retrouvera lors de la première corrida de la Feria de Pentecôte.

- Juan LEAL (corrida du samedi 27 mai face aux toros de Victoriano del Río) : le matador de toros arlésien a été le grand triomphateur de la corrida organisée à Orgaz (Tolède), dimanche dernier. Face à un excellent lot d’Alcurrucén et d’El Cortijillo – une vuelta posthume fut accordée au 1er toro, « Rector » – Juan Leal a réalisé un véritable festival, connectant parfaitement avec le public. Avec un total de quatre trophées, le torero français a été le grand triomphateur de cet après-midi, ouvrant la grande porte des arènes avec Raúl Rivera, crédité de quatre oreilles et une queue.

- Andrés ROCA REY (corrida du samedi 27 mai face aux toros de Victoriano del Río) : le torero péruvien a donné le coup d’envoi de la Feria de San Isidro le 10 mai dernier à Madrid. Témoin de l’alternative d’Álvaro Alarcón, Roca Rey a hérité d’un lot fort inégal de La Quinta, ne pouvant se mettre en exergue. Trois jours plus tard, le matador sud-américain a totalement inversé la tendance à Jerez, brillant de mille feux face à deux excellents toros de Jandilla. Crédité d’un total de quatre oreilles, Roca Rey a illuminé la nuit jerezane, sortant en triomphe au coté d’El Juli. Un triomphe qui a donné des ailes à Roca Rey, sublime dimanche à Valladolid. Face à deux toros de qualité de Garcigrande, le torero péruvien a obtenu un total de trois pavillons avant de partager la sortie en triomphe avec un inspiré Emilio De Justo.

- Ángel TÉLLEZ (corrida du vendredi 26 mai face aux toros d’El Parralejo) : le matador de toros madrilène a connu un retour madrilène fort bousculé, vendredi dernier. Alors qu’il effectuait un quite avec la cape devant le 1er toro de Daniel Luque, Téllez a été pris de façon spectaculaire avant d’être transporté en urgence à l’infirmerie. Touché au niveau des lombaires, le jeune matador a décidé de revenir en piste, lidiant ses deux toros de Juan Pedro Domecq en 4e et 6e Une détermination qui a été appréciée du public madrilène, notamment lors d’une élégante réception par véroniques du dernier toro de l’après-midi. Se ressentant du choc subi à Madrid, Ángel Téllez a tenu son rang aux arènes d’Orgaz (Tolède), dimanche dernier, où il a ravi un pavillon devant le 3e toro d’Alcurrucén.

- Francisco de MANUEL (corrida du vendredi 26 mai face aux toros d’El Parralejo) : le torero madrilène était à l’affiche de la corrida du 12 mai à Las Ventas, aux côtés de Daniel Luque et d’Ángel Téllez face aux toros de Juan Pedro Domecq. Particulièrement gêné par le vent, de Manuel n’a pas été en mesure de s’illustrer face à un lot dénué de classe.

 

La jeunesse de Jerez de la Frontera, enthousiaste, a partagé la dernière vuelta de Roca Rey sur la piste des arènes au côté de leur idole (crédit photo : cabinet de presse d’Andrés Roca Rey / Arjona).