- Paco UREÑA (corrida du dimanche 18 septembre face aux toros de Fuente Ymbro) : le matador de toros murciano était à l’affiche dimanche dernier de la corrida organisée à Cantalejo (Ségovie). Opposé en mano a mano à Alejandro Marcos, Paco Ureña a réalisé les séquences les plus intenses de l’après-midi face aux toros du Marquis de Quintanar. Après avoir ravi un pavillon de poids devant le 3^e exemplaire de la course, le torero originaire de Lorca a effectué deux vueltas suite au refus de la présidence de lui accorder un nouveau trophée face au 5^e toro.

- Daniel LUQUE (corrida du dimanche 18 septembre face aux toros de Fuente Ymbro) : l’idylle se poursuit entre le matador de toros originaire de Gerena et les arènes de Dax à l’issue d’une corrida historique qui s’est déroulée samedi dernier. Programmé en « 1 contre 6 » face à un excellent lot de toros de La Quinta, Daniel Luque a réaffirmé qu’il demeurait l’un des tous meilleurs toreros du moment après une démonstration époustouflante en termes de temple et de maîtrise. Toréant au ralenti des santacolomas à la noblesse divine, le matador andalou a officié avec une classe extraordinaire à la muleta. Le résultat brut résume à lui seul l’intensité de la course : sept oreilles et deux queues coupées, dont une symbolique, à la suite de la grâce du 6^e et dernier toro de l’après-midi, « Presumido ». Précédemment, le mouchoir bleu de la vuelta posthume avait été brandi à deux reprises pour saluer le jeu des 4^e et 5^e exemplaires de la corrida. Complet avec cape, banderilles, muleta et épée, Daniel Luque a certainement signé l’une des plus grandes courses de sa carrière de matador, débutée à Nîmes il y a 15 ans… 24 heures après l’ivresse de cette tarde parfaite, le torero andalou a ouvert une nouvelle Grande porte à El Espinar (Ségovie). Crédité des deux oreilles du 5^e toro de la corrida d’El Pilar, Daniel Luque s’est encore montré sous son meilleur jour, avant de sortir en triomphe au côté de son compatriote Javier Cortés.

- Andrés ROCA REY (corrida du samedi 17 septembre face aux toros de Victoriano Del Río) : le torero péruvien a encore connu une semaine taurine particulièrement dense. À l’affiche de la corrida dacquoise de Núñez del Cuvillo jeudi dernier, Roca Rey a composé la meilleure faena de la corrida d’ouverture de la Feria de Béziers le lendemain. Devant le 3^e toro de Victoriano Del Río, le matador sud-américain a rivalisé d’audace et de créativité dans des conditions inégales de lidia. De retour en Espagne samedi, Andrés Roca Rey a également retrouvé le chemin du triomphe à Huesca, lors de la quatrième corrida de la Feria locale de la Albahaca. Face à un très bon lot de toros d’El Pilar, le natif de Lima s’est vu accorder un total de trois trophées, écoutant même une pétition de seconde oreille à l’issue de sa faena tracée devant le 5^e exemplaire de l’après-midi. Une semaine terminée en beauté, dimanche, à Pontevedra, avec la création d’une œuvre majeure devant le 3^e toro d’une inégale corrida d’Alcurrucén. Profond et cadencé dans ses muletazos, le torero péruvien a livré la meilleure faena de l’après-midi, seulement primée d’une oreille alors que sa qualité naturelle laissait supposer l’octroi de deux pavillons. Une impression confirmée devant l’ultime exemplaire de la course, encore au cœur d’une faena majeure, mais hélas gâchée avec le descabello.

- Leo VALADEZ (corrida du vendredi 16 septembre face aux toros de Robert Margé) : programmé dimanche dernier à Saint-Sébastien, le matador de toros mexicain a remporté un grand triomphe en obtenant l’oreille de ses deux exemplaires de Juan Pedro Domecq. Auteur d’une prestation très aboutie d’un point de vue muletero, le natif d’Aguascalientes n'a pas manqué sa présentation aux arènes d’Illumbe.

- Adrien SALENC (corrida du vendredi 16 septembre face aux toros de Robert Margé) : le matador de toros nîmois est dans une grande forme comme l’illustre la nouvelle sortie en triomphe qui a couronné sa prestation du 9 août dernier à Villeneuve-de-Marsan. Face aux toros de Robert Margé, qu’il retrouvera à Nîmes en ouverture de la Feria des Vendanges, Adrien Salenc a tracé deux faenas enthousiasmantes, pleines de relief et de personnalité, récompensées d’un total de trois pavillons. Le Français a partagé la sortie en triomphe avec ses compatriotes Thomas Dufau et Dorian Canton à l’issue d’une course passionnante.

- Isaac FONSECA (corrida du samedi 17 septembre face aux toros de Victoriano Del Río) : Isaac Fonseca est matador de toros. Le torero mexicain a pris son alternative jeudi dernier, à Dax, des mains de José María Manzanares fils, en présence de Roca Rey, face à « Dudosito », toro de la cérémonie d’un lot particulièrement décevant de Núñez del Cuvillo. Animé d’une grande volonté, l’impétrant natif de Morelia (Michoacán) a été pris lors des bernardinas qui concluaient une faena très engagée. Une vuelta a récompensé l’ensemble de sa prestation alors qu’une large partie du public dacquois réclamait l’oreille. Ce tour de piste a été le seul de l’après-midi.

- Diego GARCÍA (novillada du samedi 17 septembre face aux novillos de Pagès-Mailhan et d’Ave María) : le novillero originaire de San Sebastián de los Reyes a réaffirmé dimanche dernier son emprise sur l’Escalafón des apprentis-toreros. Héritant d’un bon lot de novillos de La Quinta, Diego García a proposé deux lidias au profil sérieux et abouti, avec un relief muletero de qualité. Un trophée lui a été décerné lors de ses deux faenas, ce qui lui a assuré une sortie en triomphe.

- Christian PAREJO (novillada du samedi 17 septembre face aux novillos de Pagès-Mailhan et d’Ave María) : à l’affiche de la novillada dominicale proposée à Béziers ce 14 août, le novillero gaditano a une fois de plus marqué les esprits en se voyant décerner le trophée local du Tastevin d’Argent. Une belle récompense pour Parejo, qui poursuit une temporada estivale de haute tenue quant à la régularité de ses succès. Particulièrement secoué par son premier adversaire de Durand, le novillero andalou a toréé avec courage et fermeté, faisant montre d’une volonté à toute épreuve afin d’obtenir deux oreilles à l’issue sa première faena. Un salut au tiers a ponctué sa seconde prestation devant un exemplaire de Camino de Santiago. À l’issue de la course, Christian Parejo a ouvert la Grande porte des arènes de Béziers au côté de Lalo De María, qu’il retrouvera à Nîmes le 17 septembre en fin de matinée.

- Lalo de MARÍA (novillada du samedi 17 septembre face aux novillos de Pagès-Mailhan et d’Ave María) : le novillero français a obtenu un joli triomphe dimanche dernier aux arènes de Béziers après avoir ravi les deux pavillons de son premier novillo de Robert Margé. Face à l’excellent porteur de la devise bordeaux et or, Lalo a réaffirmé la teneur de son toreo, esthétique et riche en détails muleteros. Une œuvre soignée qui prouve tout le potentiel de l’apprenti-torero natif de Montpellier ainsi que sa marge de progression. Seulement cinq mois après ses débuts en novillada formelle, Lalo De María est sorti en triomphe d’une arène française de 1^e catégorie au côté de l’un de ses futurs compagnons de cartel à Nîmes, Christian Parejo.

Sortie en triomphe de Lalo De María des arènes de Béziers le dimanche 14 août 2022 (crédit photo : Daniel Chicot).