En juin dernier, Andrés Roca Rey est allé chercher sa première sortie en triomphe par la Porte des Consuls en repoussant les limites de l’engagement face aux toros de García Jiménez. À force d’aguante et de détermination, le torero péruvien a dicté sa loi, imposant à ses adversaires la maîtrise éblouissante d’une muleta qui tutoie les cimes de l’Escalafón depuis des saisons. Un leadership que Juan Leal aspire un jour à contester…
Par son courage inné et ses attitudes époustouflantes, le torero français a su lui aussi s’attirer les faveurs du public. Par ses passes agenouillées, dans le dos, toujours au millimètre, le frisson et la domination riment à l’unisson dans une tauromachie faite d’ambitions. Un dernier mot que s’est pleinement approprié Isaac Fonseca, le jeune torero mexicain, qui découvrira les arènes de Nîmes, en septembre prochain, pour sa confirmation d’alternative. Un matador en devenir dont la conclusion du parcours novilleril a forcé le respect de tous les observateurs : épatant à Madrid et Pampelune, Fonseca est le nouveau d’un toreo mexicain qui ne cesse de refleurir, génération après génération.
Les toros de Victoriano Del Río, acteurs d’une grande corrida de clôture lors de la dernière Feria de Pentecôte, viendront apporter la nécessaire touche de qualité à cette confrontation internationale qui promet un haut niveau de compétition.