- Antonio FERRERA (corrida du dimanche 19 septembre face aux toros de Robert Margé) : le torero extremeño était à l’affiche de la corrida goyesque de Bayonne, vendredi dernier. Face au pire lot d’El Montecillo, Ferrera n’a pas été en mesure de se mettre en évidence. L’inspiration est en revanche revenue le lendemain à Mérida (Badajoz), avec une faena d’exception déclinée devant le 4e toro de García Jiménez. Une seule oreille a été accordée au matador de toros espagnol alors que le public réclamait avec force le second pavillon. Deux vueltas souveraines ont ponctué l’après-midi de celui qui défiera en solitaire les toros de Robert Margé. Dimanche 5 septembre, c’est sur le sable d’Alcázar de San Juan (Ciudad Real) qu’Antonio Ferrera a pleinement transformé la qualité de ses œuvres en sortie en triomphe. Deux trophées ont récompensé sa seconde faena devant un noble 4e toro de Daniel Ruiz, honoré d’une vuelta posthume.
- EL JULI (corrida du vendredi 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : belle semaine de toros pour le torero madrilène, gratifié de l’oreille de ses deux adversaires de Garcigrande, le vendredi 3 septembre à Palencia. El Juli a ouvert la Grande porte des arènes au côté de José María Manzanares II qu’il retrouvera au cartel nîmois lors de la première corrida de la Feria des Vendanges. Un triomphe confirmé deux jours plus tard à Bayonne : face aux toros porteurs de la même devise blanche et rouge, le matador originaire de Velilla de San Antonio a excellé devant un 4e exemplaire particulièrement sérieux. A l’issue d’une faena très aboutie, deux oreilles sont revenues entre les mains du Juli, auteur d’une estocade décisive.
José María MANZANARES fils (corrida du vendredi 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : le torero alicantin traverse un bon moment artistique comme l’atteste le niveau de sa faena proposée vendredi dernier à Palencia. Crédité des deux oreilles du 6e toro de la corrida de Garcigrande, récompensé d’une vuelta posthume, Manzanares a obtenu un nouveau triomphe devant l’élevage qu’il retrouvera à Nîmes. Le lendemain, en plaza de Mérida, le matador de toros espagnol a une fois encore laissé parler sa conception esthétique du toreo, coupant l’oreille de ses deux toros de García Jiménez.
Daniel LUQUE (corrida du samedi 18 septembre face aux toros de Domingo Hernández) : semaine importante pour le matador de toros natif de Gerena. Mardi 31 août c’est à Colmenar Viejo (Madrid) que Luque a débuté son marathon taurin de cette fin d’été. Ovationné face aux toros de Zacarías Moreno, le torero andalou a été le grand triomphateur de la corrida goyesque célébrée vendredi soir à Bayonne. Deux oreilles ont récompensé une faena grandiose, tracée devant le 5e toro d’un lot peu évident et très exigeant d’El Montecillo. Le surlendemain, Daniel Luque a interprété un petit concerto de « buen toreo » aux arènes d’Aranjuez (Madrid). Un total de trois oreilles est revenu dans son escarcelle face à un noble lot de Zacarías Moreno. La corrida s’est achevée sur la sortie en triomphe commune de Daniel Luque et Finito de Córdoba.
- Juan LEAL (corrida du samedi 18 septembre face aux toros de Domingo Hernández) : le torero est actuellement sur un nuage, en enchaînant des performances remarquables tant en France qu’en Espagne. Samedi dernier, à Cintruénigo (Navarre), Juan Leal a étalé une prestation importante devant ses deux toros d’El Pilar, obtenant un total de trois oreilles. Le lendemain, c’est à Bayonne que le matador de toros a certainement écrit l’une des meilleures pages de sa temporada dans notre pays. Trois nouveaux pavillons ont récompensé deux faenas majeures face à un excellent lot de Garcigrande & Domingo Hernández, élevage qu’il retrouvera à Nîmes le 18 septembre prochain.
- ROCA REY (corrida du dimanche 19 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : la figura péruvienne poursuit une temporada tambour battant sur le vieux continent. Lundi 30 août, à Colmenar Viejo, Roca Rey était le témoin de l’alternative de Francisco de Manuel. En coupant les deux oreilles du 5e toro de la corrida de Núñez del Cuvillo, le torero sud-américain a ouvert la Grande porte des arènes au côté du nouveau matador de Un triomphe que Roca Rey a répété jeudi dernier avec une impressionnante régularité. Solide avec cape, muleta et épée, le torero natif de Lima a ravi trois nouveaux pavillons devant un bon lot de toros de Zalduendo. Une apothéose qui a culminé samedi dernier à Ronda, avec une partition d’exception délivrée dans le cadre de la prestigieuse corrida goyesque. Quatre trophées ont salué la prestation grandiose de Roca Rey devant des toros de Jandilla et Vegahermosa.
- Leonardo HERNÁNDEZ fils (corrida équestre du samedi 18 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : le torero à cheval espagnol a été l’un des principaux animateurs de la corrida de rejón organisée le vendredi 3 septembre à Medina del Campo (Valladolid). La présidence a récompensé ses deux faenas d’une oreille, fruit d’un travail sérieux et illustration d’un haut niveau de monte classique devant un lot de toros d’Eladio Vegas. Le lendemain, c’est sur le sable de la Real Maestranza de Ronda (Málaga) que le rejoneador extremeño a brillé de mille feux. Deux oreilles ont salué une prestation de haute note devant le 4e toro de Fermín Bohórquez. A l’issue de cette course, Leonardo Hernández est sorti en triomphe de la plaza rondeña aux côtés d’Andrés Romero et de Léa Vicens, qu’il retrouvera à Nîmes le 18 septembre prochain.
- Francisco PALHA (corrida équestre du samedi 18 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : le rejoneador originaire de Vilafranca de Xira était au cartel de la corrida portugaise célébrée dimanche dernier sur ses terres lusitaniennes de Montemor-o-Novo. Des vueltas ont salué deux prestations particulièrement convaincantes face aux toros de São Torcato.
- Léa VICENS (corrida équestre du samedi 18 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : programmée le samedi dernier en fin de matinée dans les arènes de Ronda, l’amazone nîmoise a fait étalage de son art et de son talent. Ses montures « Cleopatra », « Diluvio », « Bético », « Fermín » et « Espontáneo » ont été les partenaires d’une seconde faena de haut niveau devant le 6e exemplaire de la corrida de Fermín Bohórquez. Deux pavillons ont récompensé l’œuvre de la rejoneadora française, qui est sorti en triomphe aux côtés de Leonardo Hernández II et Andrés Romero, également remarquables dans leurs styles respectifs. Un triomphe que Léa Vicens a répété 24 heures plus tard sur le sable de Calatayud (Saragosse) après avoir ravi deux trophées devant le 3e toro d’Irmãos Moura Caetano.
El Juli et Juan Leal ont livré une grande prestation lors de la corrida de Garcigrande du dimanche 5 septembre 2021 aux arènes de Bayonne (crédit photo : agences de communication Juli / Leal pour SCP France).