- Antonio FERRERA (corrida du dimanche 19 septembre face aux toros de Robert Margé) : le torero extremeño était à l’affiche de la corrida de Daniel Ruiz, vendredi dernier aux arènes d’Albacete. Héritant d’un lot dénué de classe, Ferrera a écouté un silence à l’issue de ses deux prestations. Le lendemain, une ovation a salué la première faena du matador espagnol lors de la corrida de Montalvo célébrée à Salamanque. Dimanche, Antonio Ferrera est reparti des arènes d’Arles par la Grande porte après avoir ravi les deux oreilles du 4e toro de Jandilla à l’issue d’une lidia enflammée avec cape, banderilles et muleta.
- EL JULI (corrida du vendredi 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : parrain de la cérémonie d’alternative de Tomás Rufo, samedi dernier à Valladolid, le torero madrilène a signé une belle leçon de toreo sous les yeux du nouveau matador. Particulièrement à l’aise face à ses deux toros de Garcigrande, El Juli a proposé deux partitions muleteras complètes et convaincantes, obtenant un total de trois oreilles. Crédité de quatre trophées, le brillant impétrant a ainsi pu sortir en triomphe au côté de son parrain. Le lendemain, El Juli était à l’affiche de la corrida de Francisco Galache lidiée dans les arènes de Salamanque. Face à un lot dénué de tempérament, le torero de Velilla de San Antonio n’a pas été en mesure de se mettre en évidence.
- José María MANZANARES fils (corrida du vendredi 17 septembre face aux toros de Garcigrande) : le torero alicantin a encore signé une grande semaine taurine, avec pas moins de cinq corridas toréées de l’autre côté des Pyrénées. Mercredi 8 septembre, Manzanares a dominé avec brio la corrida célébrée à Santoña (Cantabrie) après avoir ravi un trophée à l’issue de ses deux faenas devant des toros de Luis Algarra. Le lendemain, la vedette espagnole a coupé une autre oreille de poids, à Salamanque, pour la qualité de l’œuvre dessinée face au 5e toro de la corrida de Núñez del Cuvillo. Vendredi dernier, c’est sur le sable d’Albacete que Manzanares a obtenu une nouvelle sortie en triomphe à la suite de deux prestations élégantes devant son lot de Daniel Ruiz. Une oreille a été accordée par la présidence à l’issue de chacune de ses Le lendemain, le maestro d’Alicante avait rendez-vous avec l’afición de Valladolid pour défier un lot de toros de Garcigrande dans le cadre de la corrida d’alternative de Tomás Rufo. Un nouveau pavillon a récompensé la densité esthétique du travail réalisé devant le 5e toro de la course. Dimanche enfin, Manzanares a obtenu son dernier succès de la semaine à Baza (Grenade), avec un ultime trophée glané face au 2e exemplaire de la corrida de Juan Pedro Domecq.
- Daniel LUQUE (corrida du samedi 18 septembre face aux toros de Domingo Hernández) : les semaines se suivent et se ressemblent pour le matador de toros andalou, toujours autant impliqué et régulier dans le succès. Mercredi 8 septembre, une oreille a ainsi récompensé une première faena racée devant le 2e exemplaire de la corrida de Fuente Ymbro programmée à Albacete. Le lendemain, c’est à Navalcarnero (Madrid) que le torero natif de Gerena a brillé, obtenant deux pavillons devant le 2e toro de Castillejo de Huebra. Vendredi 10 septembre, c’est sur ses terres andalouses que Daniel Luque a déclenché une vague de passion sur les gradins des arènes d’Andújar (Jaén). Très inspiré face à un excellent toro de Fuente Ymbro, le torero espagnol a ravi deux oreilles et la queue. Une vuelta posthume a salué le jeu donné par l’exemplaire porteur du fer de Ricardo Gallardo. Le lendemain, à Navaluenga (Ávila), trois nouveaux pavillons sont revenus dans l’escarcelle de Daniel Luque, solide et dominateur face à un bon lot de toros de Montalvo. Une semaine idéale conclue de la meilleure manière qui soit par une nouvelle sortie en triomphe des arènes de Dax. Moins d’un mois après son succès historique du mois d’août, Luque a affiché un haut niveau de tauromachie lors de son mano a mano avec Roca Rey. Quatre oreilles ont récompensé deux de ses trois faenas devant des toros de Cortés.
- Juan LEAL (corrida du samedi 18 septembre face aux toros de Domingo Hernández) : le torero arlésien a lui aussi marqué les esprits lors de la corrida célébrée mercredi dernier à Albacete. Habitué des toros de Fuente Ymbro, Leal a ravi un pavillon à l’issue de sa première prestation.
- ROCA REY (corrida du dimanche 19 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : pas de rupture dans la temporada triomphale qu’est en train d’accomplir la grande vedette péruvienne. Deux oreilles ont ainsi salué le brio et l’inspiration de Roca Rey, jeudi 9 septembre, pour l’ultime faena tracée devant le 6e toro de la corrida de Núñez del Cuvillo à Salamanque. Le lendemain, point de grande porte pour le matador latino-américain en raison du caractère inégal des toros de García Jiménez lidiés à Valladolid. Une pause corrigée samedi dernier avec un triomphe particulièrement plein lors de la goyesque arlésienne et trois trophées ravis avec brio devant des toros de Garcigrande et Núñez del Cuvillo. Le lendemain, pour son mano a mano dacquois face à Daniel Luque, Roca Rey n’a pas été un simple spectateur des grandes faenas du torero andalou. Très entreprenant devant le 3e Cortés puis face au 6e exemplaire de Victoriano del Río, le matador de toros péruvien a ravi un total de trois trophées, illustration d’un après-midi marqué du sceau de l’art et de la domination.
- Joaquín GALDÓS (corrida du dimanche 19 septembre face aux toros de Victoriano del Río) : programmé mercredi dernier à Santoña, l’autre célèbre matador de toros du moment a proposé un toreo de bon aloi devant son lot de Luis Algarra. Ovationné à l’issue de sa première faena, Galdós a ravi un pavillon devant l’ultime toro de l’après-midi. Dimanche 12, à l’affiche de la corrida d’Aranda de Duero (Burgos), Galdós a fait front avec cran devant un lot de toros peu évident de Miura. C’était la première fois que le torero péruvien défiait des pupilles du légendaire élevage anadalou.
- Carlos OLSINA (novillada du jeudi 16 septembre face aux novillos de Roland Durand) : l’apprenti-torero biterrois était à l’affiche de la novillada de Villaseca de la Sagra (Tolède) célébrée samedi dernier. Malgré les silences écoutés, Olsina a fait preuve d’une volonté à toute épreuve devant un lot difficile et très sérieux de Monteviejo. Le lendemain, sur le sable de Villa del Prado (Madrid), le sorteo a souri au novillero français, auteur d’une faena enthousiaste devant le 4e exemplaire d’El Parralejo. Deux pavillons récoltés ont ainsi permis à Carlos Olsina de sortir en triomphe.
- Miguel POLOPE (novillada du jeudi 16 septembre face aux novillos de Roland Durand) : le novillero espagnol a défié un lot très inégal de La Quinta jeudi 9 septembre à Villaseca de la Sagra (Tolède), écoutant un silence par deux fois.
- Leonardo HERNÁNDEZ fils (corrida équestre du samedi 18 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : le torero à cheval espagnol a été le grand triomphateur de la corrida organisée mercredi 8 septembre à Casar de Cáceres (Cáceres). Opposé à deux toros de José Benítez Cubero, Hernández a ravi un total de quatre oreilles, ouvrant la Grande porte aux côtés des matadors Morante De La Puebla et López Simón. Dimanche, le rejoneador extremeño a signé un autre grand triomphe, à Albacete, après deux faenas de grand contenu, seulement récompensées d’une oreille devant des toros de Fermín Bohórquez.
- Francisco PALHA (corrida équestre du samedi 18 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : le rejoneador originaire de Vilafranca de Xira était au cartel de la corrida portugaise célébrée dimanche dernier sur ses terres lusitaniennes de Sobral de Monte Agraço (Lisbonne) Des vueltas ont salué deux prestations particulièrement convaincantes face aux toros de Ponte Dias.
- Léa VICENS (corrida équestre du samedi 18 septembre face aux toros de Fermín Bohórquez) : programmée dimanche dernier à Albacete, la cavalière nîmoise a encore proposé une partition de haut vol devant un lot de Fermín Bohórquez. Ovationné à l’issue de sa première prestation, l’amazone française a coupé une oreille de poids devant le 5e toro de l’après-midi, défié avec excellence sur les flancs de son cheval étoile « Bético ».
Daniel Luque et Roca Rey, grands triomphateurs de la corrida de clôture de la saison dacquoise, dimanche dernier (crédit photo : Jokin pour SCP France).