FERIA DES VENDANGES : TRIOMPHE EN SOLITAIRE D’ANTONIO FERRERA, QUI GRACIE LE TORO « GAMUS », DE ROBERT MARGÉ


Antonio Ferrera a conclu cette Feria des Vendanges sur une note d’émotion avec la grâce du toro « Gamus », 3e exemplaire d’un lot important de Robert Margé, qui a développé bravoure et transmission sous les fers des picadors. Exception faite du 6e toro, changé pour boiterie et remplacé par un sobrero de Garcigrande, les cinq Margé sont allés à treize reprises contre les caparaçons de la cavalerie Heyral. Une émotion perçue par tout le public nîmois, qui a largement ovationné les toros porteurs de la devise bordeaux et or aux arrastres. Le ganadero Robert Margé a été invité à partager la vuelta au côté d’Antonio Ferrera après la grâce du 3e toro.

Récompensé des deux oreilles symboliques de « Gamus », Antonio Ferrera a livré les meilleurs moments de la course devant ce 3e toro, embarqué dans une faena vibrante et d’intensité croissante. Un ensemble muletero qui s’est conclu sur une note dramatique, Ferrera se faisant bousculer de façon spectaculaire par le toro alors qu’il réalisait une série de sauts de grenouille. D’une manière générale, tous les toros de Margé ont mis de l’émotion en piste, mettant parfois les hommes vêtus de lumières en difficulté, avec quelques accrochages à la clé, pour le sobresaliente Álvaro de la Calle ou encore le banderillero Javier Valdeoro, qui a dû se faire soigner quelques contusions au niveau de l’oreille droite.

Dans les cuadrillas, plusieurs banderilleros ont été amenés à saluer comme Felipe Gravito (1er), José Manuel Montoliú et Fernando Sánchez (5e). Auteurs de tiers de piques particulièrement applaudis, les picadors Antonio Prieto (1er), Jean-Loup Aillet (3e) et Gabin Rehabi (6e) ont reçu les honneurs du public des arènes de Nîmes. Parmi les autres gestes de cette corrida, Antonio Ferrera a partagé les banderilles avec ses peons Julien Breton « Merenciano » et Fernando Sánchez devant le 6e toro.

Vuelta triomphale pour l’éleveur Robert Margé après la grâce du 3e toro, « Gamus », par Antonio Ferrera (crédit photo : Anthony Maurin).