Sacré matador de toros à Arles un Dimanche de Pâques, le 8 avril 2007, des mains d’Antonio Ferrera, en présence de Salvador Cortés, face au toro « Canelo » d’Antonio Palla, Jérémy Banti totalise 13 corridas à son actif. Le torero arlésien a notamment officié dans les arènes de Fenouillet, Saint-Gilles ou encore Les Saintes-Maries-de-la-Mer coupant un total de 13 oreilles tout au long de sa carrière active. Une passion taurine que le matador français poursuit depuis 2013 en officiant régulièrement comme sobresaliente, notamment aux arènes de Nîmes.
A ce jour, Jérémy Banti a participé à 9 corridas en tant que sobresaliente aux arènes de Nîmes. Son premier paseo dans l’amphithéâtre gardois s’est déroulé le 19 mai 2013, lors de l’alternative de Juan Leal, qui partageait l’affiche avec Sébastien Castella. Quatre mois plus tard, le 15 septembre, le torero arlésien figurait au paseo du mano a mano entre Fernando Robleño et Javier Castaño devant les toros de Miura. Un poste de sobresaliente encore occupé le 20 septembre 2014 lors du solo de Miguel Ángel Perera, puis le lendemain lors d’un mano a mano.
L’année suivante, le 22 mai 2015, il officie comme torero remplaçant lors du mano a mano entre Morante De La Puebla et El Juli, avant d’être présent deux jours plus tard lors du mémorable mini-solo d’Enrique Ponce lors de la corrida matinale du Dimanche de Pentecôte. Le 17 septembre 2016, il est encore présent derrière Sébastien Castella pour son solo face aux toros d’Adolfo Martín. Un an plus tard, il retrouve son ami biterrois lors d’un mano a mano inédit avec Enrique Ponce. Son dernier paseo a eu lieu le 9 juin dernier, Dimanche de Pentecôte, lors d’un autre mano a mano opposant Sébastien Castella à Andrés Roca Rey.
Dans un communiqué, le matador arlésien indique que la saison taurine 2020 sera sa dernière en activité, lui qui fit ses premiers pas à l’École taurine d’Arles au début des années 90.
Le sérieux du sobresaliente, Jérémy Banti, quelques minutes avant le mano a mano Ponce-Castella du 16 septembre 2017 aux arènes de Nîmes (crédit photo : Anthony Maurin).