En 2019, l’élevage de Jandilla a fourni 13 corridas de toros, soit un total de 58 toros lidiés pour une coupe finale de 34 oreilles et l’octroi de 2 vueltas posthumes. Précisons que sur ces 58 exemplaires marqués du fameux fer de l’étoile à six branches, 41 ont été présentés en arènes de première catégorie, confirmant l’excellence du niveau de la ganadería de Borja Domecq. Parmi ces toros, quelques exemplaires de très bonne note avaient permis à Antonio Ferrera, Román et David de Miranda de signer les passages les plus denses de la corrida du 8 juin 2019 aux arènes de Nîmes.
Une ganadería qui sera de retour en 2020 dans l’amphithéâtre romain. C’est en tout cas ce qu’annonce Borja Domecq dans le cadre d’un entretien avec le site espagnol d’informations taurines Mundotoro : « cette année, nous allons présenter nos toros plus ou moins dans toutes les arènes où nous avons été présents lors des dernières temporadas. S’il n’y a pas trop de pertes, nous devrions pouvoir lidier entre 10 à 11 corridas de toros, une novillada formelle et un nombre important de novilladas sans picadors. Nous serons notamment présents à Madrid, Pampelune, Valencia, Séville ou encore Nîmes et Béziers, entre autres » précise le ganadero. « Notre camada s’est distinguée tout au long de l’année 2019 par sa régularité lors des grands rendez-vous. Cela n’est pas facile : atteindre la régularité et parvenir à ce que quelques toros se détachent chaque fois du lot est l’une des choses les plus difficiles qui soit » rappelle Borja Domecq, en évoquant notamment la grande tarde de Paco Ureña, qui avait coupé un total de quatre oreilles face aux toros porteurs de la célèbre devise bleue, à l’instar de Pablo Aguado quelques mois plus tôt à Séville.
Parmi les grands moments de la saison, Borja Domecq détache la grande vertu du toro « Horroroso », lidié à Valencia, et qui aurait mérité, selon lui, d’obtenir la grâce : « ce toro avait des qualités immenses, d’autant plus qu’il n’est pas simple pour un toro de charger avec le physique réclamé dans une arène de première catégorie comme Valencia, en tout début de saison ». Un élevage de Jandilla présenté comme un fer apprécié des toreros et générant l’intérêt des aficionados, avec un type de toro bien défini : « je veux un toro que, je le crois, cherche la majorité des éleveurs ; un animal qui permette aux toreros de créer une œuvre d’art, mais aussi d’émouvoir le public. Le toro se doit de proposer cette transmission que le public réclame et qui est nécessaire » affirme Borja Domecq Noguera, représentant d’une nouvelle génération de ganaderos au sein de l’élevage de Jandilla.
« Pensionista », 6e exemplaire de la corrida de Jandilla lidiée le 23 mai 2019 à Madrid (crédit photo : Plaza 1).