La fin du mois de janvier a été marquée par la première prise de parole du nouveau ministre espagnol de la Culture et des Sports, José Manuel Rodríguez Uribes. Le socialiste a répondu à une interview du quotidien national El País sur les fonctions qui allaient lui incomber. Un ministre dont nous avions déjà évoqué dans ces colonnes son indifférence à la chose taurine, tout en rappelant qu’il prônait une forme de respect à l’égard de la Fiesta Brava.

Des propos corroborés dans cet entretien où le nouveau locataire de la Casa de las Siete Chimeneas par de culture et de tauromachie : « je ne suis pas aficionado a los toros, je ne l’ai jamais été, mais je crois que l’Afición mérite le respect. Par conséquent, quelque décision qui sera prise devra l’être autour d’un large consensus. La légalité en vigueur reconnaît les corridas de toros dans le domaine du patrimoine culturel ». Toutefois, Rodríguez Uribes nuance son propos en rappelant « qu’il faut faire une réflexion de civilisation en relation avec les droits des animaux ».

Un discours qui propose deux niveaux de lecture et que les différentes instances de défense du Patrimoine culturel de la Tauromachie se devront d’interpréter à l’orée de cette nouvelle année. Depuis le 6 novembre 2013, la Tauromachie a été inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’Espagne par le Sénat.