- Samedi 24 septembre 1983 : les Vendanges nîmoises démarrent l’après-midi par une corrida porteuse du fer de Diego Puerta. Une oreille récompense le classicisme de José María Manzanares ainsi que la personnalité de José Cubero « El Yiyo ». A la fois technique et lucide dans les trois tiers de la lidia, Christian Montcouquiol « Nimeño II » force le respect sans toutefois obtenir de trophée, essuyant même un accrochage sévère. Une novillada de Dolores Aguirre est proposée en session nocturne, le lot étant complété par un exemplaire de Jean-Marie Pourquier. La course est dominée par le novillero andalou Emilio Oliva, programmé aux côtés de Javier Malaver et André Viard.
- Dimanche 24 septembre 1989 : l’ultime journée de la Feria des Vendanges démarre en fin de matinée par une novillada de José Luis Marca donnant un bon jeu, comme l’atteste la vuelta posthume octroyée à la dépouille du 4e exemplaire de la course, « Andorrios », porteur du n°1. C’est devant ce novillo que Denis Loré remporte l’un de ses plus grands triomphes nîmois en qualité de novillero, obtenant les deux oreilles et la queue. Crédité d’une vuelta à l’issue de sa première faena, l’apprenti-torero nîmois ouvre la Porte des Consuls au côté du mayoral de José Luis Marca. Juan Serrano « Finito de Cordóba » et Jesús Janeiro « Jesulín de Ubrique » signent eux aussi des faenas importantes, sans se montrer efficaces à l’épée. Tous deux sont également crédités d’une vuelta chacun avant de donner un tour de piste final partagé en duo en conclusion de course. Une rareté en tauromachie… L’après-midi, Victor Mendes est l’unique matador à tirer son épingle du jeu des toros de Manolo González, obtenant la seule oreille de la course devant le 4e exemplaire. Si Juan Mora est ovationné, Joselito essuie en revanche des sifflets fort nourris.
Visuel des arènes de Nîmes (crédit photo : Bruno Lasnier).