TEMPORADA : UNE NOUVELLE DISTINCTION POUR ROCA REY, LAURÉAT DU PRIX PAQUIRO


Il y a quelques semaines, Andrés Roca Rey a été honoré en devenant le récipiendaire de la Xe édition du prestigieux prix Paquiro. Une récompense reçue des mains du prix Nobel de littérature 2010, le grand écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, dans les salons des arènes de Las Ventas à Madrid. Symbole important que celui de la fusion des cultures entre deux personnalités les plus représentatives de ce pays sud-américain.

En évoquant la trajectoire de sa carrière, le torero péruvien, aujourd’hui âgé de 22 ans, a confié à l’assistance : « j’aimerais bien être au côté de l’enfant de 7 ans qui s’est mis pour la première fois devant une becerra au Pérou, et lui dire où je suis aujourd’hui et avec qui », en clin d’œil à Vargas Llosa. « Recevoir ce prix de vos mains revêt encore plus de valeur. Vous avez écrit que la liberté une valeur suprême. Je suis complètement d’accord. La liberté est un droit que nous possédons tous et personne ne peut nous l’enlever » a déclaré Roca Rey à l’assistance, avant de poursuivre « je suis sûr qu’il y a un enfant de 7 ans qui veut être torero et qui aspire à gagner un jour le prix Paquiro. J’aimerais lui dire qu’il ne cesse jamais de poursuivre ses objectifs ». Andrés Roca Rey a également remercié le quotidien espagnol El Mundo, qui met en jeu ce trophée, pour sa ligne éditoriale en faveur de la Fiesta brava.

De son côté, Mario Vargas Llosa a souligné le pouvoir immense de son jeune compatriote dans les pistes de la planète taurine : « il a rempli les arènes, il a électrisé les tribunes, et ce sont des grands toreros comme lui qui doivent maintenir vivant l’art antique du toreo ». Aujourd’hui âgé de 83 ans, le natif d’Arequipa a expliqué à l’assistance la nécessité d’affirmer son afición : « défendre la Fiesta brava, c’est défendre une tradition profondément enracinée dans notre culture et dans notre histoire, qui a stimulé le travail artistique des poètes, des novellistes et des essayistes.

Andrés Roca Rey, lauréat du Xe prix Paquiro, effectuant une caleserina le 4 juin 2017 aux arènes de Nîmes (crédit photo : Anthony Maurin).