La saison 2018 a été marquée par l’annonce de nombreux départs de la profession de la part de matadors de toros confirmés : Pepín Liria, Juan José Padilla, Juan Bautista, El Cid, Alejandro Talavante ou encore Alberto Aguilar… Certains de ces toreros ont déjà définitivement raccroché l’habit de lumières ou le feront à l’issue de la présente saison. En sens inverse, rares sont les jeunes retraités à vouloir reprendre le chemin des arènes : Antonio Borrero « Chamaco » l’empruntera afin de toréer une corrida à Arles le Dimanche de Pâques, ou encore Antón Cortés, qui vient d’annoncer son retour en piste après cinq saisons entre parenthèses.
Aujourd’hui âgé de 38 ans, ce matador gitan, natif d’Albacete, n’a plus officié dans une arène depuis le 12 octobre 2014 ; c’était en Colombie, sur le sable de Chinácota (Santander), où il avait gracié le 4e toro de la corrida de Guachicono. Sa dernière corrida en Espagne, le 1er juin 2013, s’était avérée plus compliquée avec la sonnerie de trois avis face à un lot de Guadalmena, à Tolède. Depuis quatre ans, plus aucune nouvelle de ce torero qui avait laissé entrapercevoir un certain style dans quelques-uns de ses gestes.
Antón Cortés revêtira l’habit de lumières en 2019 sous la conduite de l’impresario taurin Mamerto López Díaz. A Nîmes, le matador albaceteño avait toréé une corrida, un Dimanche de Pentecôte, 8 juin 2003, aux côtés de Denis Loré et Antonio Barrera. Il avait défié un toro remiendo de José Miguel Arroyo et un exemplaire d’Adolfo Martín.
Portrait d’Antón Cortés dans le patio de cuadrillas de la Monumental de Las Ventas, à Madrid, le 31 mai 2013 (crédit photo : Juan Pelegrín pour LasVentas.com).