Avec la sortie en triomphe finale de Paco Ureña à l’issue d’une excellente corrida de Luis Algarra – un toro gratifié d’une vuelta posthume – le 28 juillet dernier, les motifs de satisfaction ne manquaient pas pour Simon Casas. Une Feria de la San Jaime également marquée par les belles faenas de Sébastien Castella, Miguel Ángel Perera et Emilio De Justo, sans oublier le retour en piste heureux de Román, un mois et demi après sa terrible blessure lors de la Feria de la San Isidro. Une seconde feria valenciane qui a également affiché un très bon niveau ganadero avec la corrida d’El Parralejo, qui a favorisé le triomphe du torero local Jesús Duque. Enfin, n’oublions pas que la novillada d’ouverture de Zacarías Moreno a été illuminée par la disposition d’El Rafi, grand triomphateur chez les apprentis-toreros.

Aux yeux de Simon Casas, il paraît toutefois nécessaire de revoir la façon de programmer cette seconde feria valenciane de l’année : « Valencia est une grande arène qui répond pleinement à ma sensibilité d’organisateur et d’aficionado, parce qu’on y retrouve un public connaisseur et qui va aux arènes avec joie. Je pense toutefois qu’il faut réfléchir autour de ces dates de la feria de juillet, au regard du changement de notre époque et des modes de vie : c’est la raison pour laquelle il faut réadapter les dates de cette feria. Il y a peu de monde en juillet à Valencia, tout le monde s’en va, et surtout il y a énormément de taureaux de rue dans toute la province. Entre le samedi et le dimanche, pas moins de 30 villages de la province de Valencia organisaient ce type de manifestations taurines populaires ! Ce sont des spectacles importants, qui génèrent de l’afición, mais qui conditionnent aussi les choix de certains spectateurs » analyse le producteur nîmois devant la caméra du média espagnol J.E.T..

Paseo de la corrida de clôture de la Feria de San Jaime, le dimanche 28 juillet aux arènes de Valencia (crédit photo : Rafa Navarro / SCP Valencia).