Andrés Roca Rey est un battant qui n’a que faire des esprits chagrins. Sa seule soif : être en piste tous les jours face au toro et faire de ce quotidien un triomphe permanent. Un état d’esprit unique qui a placé le matador sud-américain en haut de la hiérarchie.
Depuis son forfait de Valencia, Roca Rey n’a pas chômé afin de soigner la hernie cervicale qui l’affectait au niveau de deux vertèbres. En voyage médical à New-York, le torero péruvien a pris le mal à la racine afin d’être pris en charge par les meilleurs spécialistes de la question. Le 21 juillet dernier, il a été reçu par des médecins spécialisés de l’hôpital for Special Surgery, qui ont diagnostiqué deux types de soins : une intervention chirurgicale ou un traitement de physiothérapie.
Désireux de reprendre le chemin des arènes au plus vite, Andrés Roca Rey a choisi la seconde option, plus sûre selon les personnes de son entourage. Compte tenu de l’importance du traitement, de la phase de récupération et de la préparation de son retour, le matador sud-américain a dû renoncer à l’intégralité des corridas pour lesquelles il était engagé en août. La date définitive de sa réapparition dépendra évidemment de l’évolution positive de son état physique, en relation avec la qualité de la réhabilitation physio-thérapeutique.
Toutefois, l’entourage du torero péruvien a bon espoir de fixer une date de réapparition, rendu publique dans les colonnes de l’hebdomadaire taurin Aplausos. Andrés Roca Rey réapparaîtrait le samedi 31 août dans le cadre de la corrida goyesque célébrée à la Monumental de Ronda. Le matador sud-américain y est annoncé en mano a mano avec Morante De La Puebla face à des toros de Juan Pedro Domecq, deux semaines avant son retour attendu aux arènes de Nîmes.
Toute la détermination d’Andrés Roca Rey dans ce regard, avec un seul objectif dans son angle de vue : revenir en piste. Ici, dans le patio de cuadrillas des arènes de Nîmes (crédit photo : Anthony Maurin).