« Il n’y aura qu’une seule corrida de Juan Pedro Domecq cette année en France, et il est prévu que celle-ci se déroule à Nîmes ». La déclaration est celle de Juan Pedro Domecq Morenés, propriétaire depuis bientôt huit ans de l’élevage familial et du capital génétique précieux que lui a légué Juan Pedro Domecq Solís, tragiquement disparu au printemps 2011. Même si cette interview ne revêt aucun caractère officiel, elle donne une indication quant à la tendance des lots que prépare l’éleveur andalou.
Seize corridas de toros ont ainsi été réservées au vu de la temporada 2019, avec une double comparution à Madrid – pour le fer titulaire et celui de Parladé – et un retour annoncé à Bilbao, les juampedros n’ayant plus foulé le sable gris de Vista Alegre depuis quatre ans ! Une saison taurine marquée par les prix remportés par le toro « Ombú », un précieux jabonero dont la lidia avait été l’un des temps forts de la dernière Feria de San Isidro. L’élevage établi sur la commune d’El Castillo de las Guardas (Séville) fournira également deux exemplaires de Parladé pour le mano a mano annoncé entre El Cid et Emilio De Justo, dans le cadre de la Feria d’Hiver qui se déroulera aux arènes du Palacio Vistalegre de Madrid.
L’une des ganaderías préférées des toreros annonce également sa présence pour les ferias de Castellón de la Plana et les Fallas de Valencia. La temporada printanière suivra, selon les canons de l’élevage, par des lots lidiés à Séville, Jerez de la Frontera, Alicante, Málaga, Huelva ou encore le Puerto de Santa María.
Toute la fougue et la puissance du toro « Criadero », de Juan Pedro Domecq, dans les plis de la cape de Jesús Enrique Colombo, le 20 mai 2018, Dimanche de Pentecôte, aux arènes de Nîmes (crédit photo : Anthony Maurin).