PATRIMOINE TAURIN : LE MINISTRE ESPAGNOL DE LA CULTURE RÉAFFIRME QU’IL NE TOUCHERA PAS A LA TAUROMACHIE


La non-attribution de la Médaille d’or des Beaux-Arts à un acteur du monde taurin aura peut-être été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la patience pour la planète afición. Depuis cette décision, les réactions et les actions des entités défendant la culture taurine n’ont pas manqué, obligeant le ministre José Guirao à s’exprimer, notamment par le biais d’un courrier répondant à Victorino Martín, président de la très active Fondation du Toro de Lidia. Un ministre de la Culture et des Sports qui a réaffirmé clairement qu’un projet d’abolition de la tauromachie ne faisait pas partie de ses plans : « la tauromachie est une tradition ; une de celles qui ne s’interdisent ni s’imposent par décret » a-t-il déclaré devant la chambre des députés espagnols.

« L’opinion de nombreux Espagnols en faveur de la Tauromachie est aussi respectable que celle des anti-taurins, qui veulent défendre les animaux. Tous sont espagnols et toutes les opinions sont respectables » a botté en touche José Guirao, qui a également précisé la posture anti-taurine de la ministre de la Transition écologique relevait de « déclarations à titre personnel et qu’à ce titre son ministère n’a pas les compétences requises sur la Tauromachie. En aucun cas, elle n’a parlé au nom du gouvernement sur ce sujet ». Rappelons que la loi nationale espagnole 18/2013 confère aux pouvoirs publics la charge de « garantir la conservation et la promotion de la Tauromachie comme patrimoine culturel de tous les Espagnols, ainsi que la tutelle des droits de tous à avoir accès à sa connaissance et à son libre exercice lors de ses différentes manifestations ».

Paseo de l’avant-dernière corrida de l’édition 2011 de la Feria des Vendanges aux arènes de Nîmes, avec José Tomás au cartel (crédit photo : Anthony Maurin).