OBJECTIF FERIA DE PENTECÔTE : TOÑETE PREND SON ENVOL


- Antonio FERRERA (corrida du samedi 8 juin face aux toros de Jandilla) : grande semaine pour le torero espagnol qui aligne une série flatteuse de succès et triomphes en tous genres sur les deux continents de la planète taurine. Le 1er mai, Ferrera a marqué les esprits en sortant en triomphe des arènes d’Aguascalientes, l’une des ferias les plus prestigieuses au Mexique. Un succès qui s’est construit notamment lors de sa seconde faena devant le bon 4e toro de la corrida de Los Encinos, honoré d’un arrastre lent. Une lidia toute en personnalité et toreo de ressenti qui a vu l’octroi de deux oreilles en faveur du matador originaire d’Estrémadure. Trois jours plus tard, sur le sable ocré de la Real Maestranza de Sévilla, Antonio Ferrera a confirmé ses intentions artistiques en ravissant, avec la manière, l’unique pavillon de la corrida de Victorino Martín. Une série en cours qui n’est pas près de s’arrêter et un jeune torero vétéran à suivre de près en ce mois de mai !

- Sébastien CASTELLA (corrida du dimanche 9 juin face aux toros de Juan Pedro Domecq) : petite escapade sévillane en ce vendredi 3 mai pour le matador biterrois, programmé face aux toros de Núñez del Cuvillo à la Real Maestranza. Un lot fort décevant – à une exception près – qui n’a pas permis au torero français de surnager lors d’une course où l’ennui a souvent régné. Cela n’a pas été le cas, deux jours plus tard, à Aguascalientes, de l’autre côté de l’Atlantique. Dans le cadre de la corrida de clôture de la feria, Castella a brillé en obtenant les deux oreilles du 5e exemplaire de la corrida de Baralva. Une faena pleine d’assurance qui a ainsi permis au matador biterrois de sortir en triomphe au côté d’Ignacio Garibay, qui participait à sa dernière corrida dans ces arènes de la Monumental d’Aguascalientes.

- Emilio de JUSTO (corrida du samedi 8 juin face aux toros de Jandilla) : depuis sa prise d’alternative et ses trois paseos à la Maestranza en tant que novillero, le torero originaire de Cáceres ne rêvait que de cette date… Celle de sa présentation en qualité de matador de toros aux arènes de Séville. Un souhait devenu réalité le 4 mai dernier lors de la corrida de Victorino Martín. Sans parvenir à obtenir de trophée, de Justo a laissé une bonne impression sur les gradins de la Maestranza, les spectateurs étant charmés dans la qualité de son toreo et la profondeur classique de sa gestuelle.

- Andrés ROCA REY (corrida du dimanche 9 juin face aux toros de Juan Pedro Domecq) : le matador sud-américain n’en finit plus de triompher avec la manière et de conquérir toutes les arènes. Il est l’un des toreros incontournables du moment, auteur d’une nouvelle semaine époustouflante. Le 3 mai dernier à Séville, à quelques mouchoirs près, Roca Rey a failli couper la queue d’un toro de Núñez del Cuvillo à Séville. Une récompense historique qui aurait pu lui permettre d’ouvrir la Porte du Prince, conclusion heureuse d’une course assez décevante. Auteur d’une faena extraordinaire devant l’ultime toro de la corrida, le matador péruvien a communié avec public de la Real Maestranza, coupant deux oreilles de poids et s’affirmant ainsi comme l’un des premiers grands triomphateurs de cette Feria d’avril.

- TOÑETE (corrida du samedi 8 juin face aux toros de Jandilla) : dans le cadre de sa première saison complète en qualité de matador de toros, le torero madrilène a une fois de plus brillé, y compris dans le cadre d’une corrida mineure. Dimanche 5 mai, à Mora (Tolède), Toñete a tracé une faena convaincante et pleine d’assurance devant le 5e exemplaire d’une bonne corrida d’Alcurrucén. Celui qui avait conquis les arènes de Nîmes en septembre dernier lors de sa prise d’alternative a ainsi partagé la sortie en triomphe avec le torero local Eugenio de Mora et Ángel Téllez. Une excellente course qui a vu la coupe totale de huit oreilles et une queue !

- Diego SAN ROMÁN (novillada du samedi 8 juin face aux novillos de Pagès-Mailhan) : programmée le 1er mai dernier aux arènes de Las Ventas à Madrid, la novillada de Montealto n’a pas répondu à toutes les attentions et n’a pas permis au trio de novilleros de se mettre en évidence. A l’occasion de sa présentation dans la capitale espagnole, l’apprenti-torero mexicain a écouté le silence à l’issue de ses deux prestations.

- Pablo HERMOSO DE MENDOZA (corrida équestre du lundi 10 juin face aux toros de Fermín Bohórquez) : grande émotion ce dimanche 5 mai à Séville où l’ancien maître de la tauromachie à cheval a donné l’alternative à son fils Guillermo. Face aux toros de Fermín Bohórquez, le roi de Navarre a principalement brillé lors de sa seconde faena, récompensée d’une vuelta malgré une importante pétition d’oreille. Ses chevauchées sur « Alabama » ont été au centre de tous les intérêts auprès des inconditionnels de l’art du

- Léa VICENS (corrida équestre du lundi 10 juin face aux toros de Fermín Bohórquez) : la rejoneadora nîmoise a connu un après-midi important à Séville ce dimanche 5 mai. Témoin d’alternative de Guillermo Hermoso de Mendoza, l’amazone française a perdu avec le rejón de mort l’oreille qui aurait pu récompenser la qualité de sa faena devant le 3e toro de Fermín Bohórquez. Un effort que la cavalière nîmoise a renouvelé, avec la manière, devant le 5e exemplaire de l’après-midi, avec une vuelta comme récompense finale.

- Guillermo HERMOSO DE MENDOZA (corrida équestre du lundi 10 juin face aux toros de Fermín Bohórquez) : le public des arènes de Nîmes l’avait découvert l’an passé comme apprenti-rejoneador, Guillermo Hermoso de Mendoza est désormais torero à cheval professionnel depuis sa prise d’alternative du dimanche 5 mai à Séville. Après quelques frayeurs lors de sa réception de son toro d’alternative, porteur du fer de Fermín Bohórquez, le fils de Pablo Hermoso de Mendoza a écrit son succès en toute fin de course. Guillermo a ainsi ravi l’unique trophée de la journée devant le 6e toro de la course, à l’issue d’une faena pleine de décision et conclue efficacement à l’estocade.

Toute la joie de Toñete lors de son alternative triomphale aux arènes de Nîmes le 15 septembre 2018 (crédit photo : Anthony Maurin).