Le matador de toros espagnol Daniel Luque n’a pas manqué son retour aux arènes de Nîmes, quatre ans après sa dernière prestation sur le sable de l’amphithéâtre romain. Crédité de l’oreille de ses deux toros, le torero originaire de Gerena s’est démarqué par le style de son toreo et sa capacité technique à résoudre les difficultés posées par le 2e exemplaire de la corrida de Robert Margé avant de faire parler sa personnalité devant le sobrero d’El Torero. Une prestation importante de la part du matador andalou, qui a préféré quitter à pied les arènes de Nîmes.
Consciencieux dans la lidia du 1er toro, Curro Díaz a salué au tiers à l’issue de ses deux faenas, illustration d’un après-midi placé sous le signe de la responsabilité pour un chef de lidia qui a su cultiver le geste juste face à deux adversaires aux conditions radicalement opposées. Confronté au tirage au sort le plus défavorable, Luis David a salué au tiers à l’issue d’une première faena fort méritoire, avant d’écouter un silence après sonnerie d’un avis devant l’ultime exemplaire de la corrida. Dans les cuadrillas, le picador Manuel Pérez « El Patilla » a été applaudi pour son tiers de piques devant le 5e toro de Robert Margé, écoutant même la musique, juste avant que le banderillero de la cuadrilla de Daniel Luque, Juan Contreras, ne soit amené à saluer après un tiers de palos colossal.
Naturelle de ressenti de Daniel Luque devant le sobrero (5e) d'El Torero (crédit photo : Anthony Maurin).