CULTURE TAURINE : LE SOUTIEN SANS FAILLES DE PATRICK DE CAROLIS


En vacances sur ses terres natales arlésiennes, Patrick de Carolis a donné une interview grand format dans l’édition du 27 juillet dernier au quotidien Midi Libre. Aujourd’hui âgé de 65 ans, l’ancien journaliste, grand reporter et producteur d’émissions de télévision continue ses activités dans le domaine littéraire. Partageant son temps entre Paris et Arles, celui qui fut président de France Télévisions entre 2005 et 2010 est en train d’écrire un roman historique qui se déroule en Italie, à l’époque de la Renaissance.

Passionné d’histoire, de culture et de patrimoine, Patrick Carolis a vu le jour à Arles le 19 novembre 1953, d’où sa famille est originaire depuis le XVIIe siècle. Une terre liée à une identité et à des traditions, comme le rappelle le présentateur de Des Racines et des Ailes : « dans ma famille, ma mère, ma grand-mère et mon arrière-grand-mère ont porté le costume d’Arlésienne (…) Je ne suis pas passéiste, seulement je pense que les traditions disent quelque chose de nous-mêmes. Il ne faut pas s’y enfermer mais pour autant il ne faut pas en avoir peur » confie le journaliste-écrivain.

A cette confidence, l’intervieweur relance Patrick de Carolis sur la question de la corrida et le regard qu’il porte sur ce spectacle. Réponse sans détours de l’animateur de télévision : « je vais aux corridas ! Contrairement à certains, j’ai beaucoup d’estime pour les toreros et beaucoup d’amour pour les toros. Il ne faut pas oublier que derrière les corridas, il y a tout un système économique qui existe et qui fait vivre une grande partie de la Camargue. C’est un élément culturel que je revendique et qui est très important pour Arles et sa région. Je ne fais pas de prosélytisme mais je n’en ai pas honte ! Et si je suis amené un jour à devoir défendre la corrida, je la défendrai ! » affirme-t-il.

Un beau plaidoyer de la part d’un homme de convictions, et qui partageait la barrera au côté du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, lors de la corrida d’ouverture de la dernière Feria de Pentecôte. Y a-t-il été question de politique et de fauteuil de maire ? Dans tous les cas, certains analystes prêtent à Patrick de Carolis des ambitions municipales de l’autre côté du Rhône. L’ancien grand roi de l’information serait-il prêt à rentrer dans l’arène ?

Aficionado convaincu, Patrick de Carolis tout sourire, « aguantant » la pluie au côté du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, lors de la corrida d’ouverture de la Feria de Pentecôte, le 7 juin dernier (crédit photo : Anthony Maurin).