La tauromachie vient d’être à nouveau confortée dans sa légalité juridictionnelle par la plus haute autorité administrative française. Après le Tribunal administratif de Nîmes (2016) et la Cour d’appel administrative de Marseille (2019), c’est au tour du Conseil d’État de débouter la demande d’interdiction des écoles taurines par une association anti-corrida. Tous les arguments présentés par l’entité anti-taurine ont été rejetés par le Conseil d’État, en troisième instance, permettant ainsi aux écoles taurines de poursuivre leur éducation auprès des enfants qui veulent apprendre l’art de la tauromachie.
Cette décision vient clore une semaine positive pour le monde de la tauromachie, avec une motion votée par les conseillers départementaux du Gard en faveur des mineurs qui souhaitent assister aux corridas. Une défense des traditions taurines également exprimée en marge du débat d’orientation budgétaire de la Région Occitanie, où un vœu anti-taurin émanant du groupe « Nouveau Monde » a été nettement rejeté par la majorité ainsi que par plusieurs élus d’opposition, toutes tendances confondues. Une belle manière d’affirmer l’universalité de la tauromachie et son expression dans une région où elle est présente dans six départements sur treize.
Un entraînement de toreo de salon pour les jeunes passionnés de tauromachie, lors de la journée de rentrée du CFT aux arènes de Garons (crédit photo : Centre français de Tauromachie).