Le 66e trophée du Bioù d’or est revenu au cocardier « Landié » de la manade Nicollin, élu au second tour de scrutin avec 12 voix contre 10 à « Pourpier » de Saumade. Un vote porté par les membres de la commission du Trophée taurin qui a également tenu compte des avis du public afin de désigner le « meilleur taureau » de l’année en course camarguaise. Ainsi, c’est la 13e fois que la manade Nicollin inscrit son nom au palmarès du Bioù d’or, en tenant compte du palmarès historique de l’ancienne marque de Jean Lafont.
Sous l’appellation Nicollin, la manade compte deux autres Bioù d’or en 2002 et 2004 avec « Virat ». Dix autres titres ont fait la gloire des grandes années de la manade Lafont avec « Cosaque » (1956), « Mario » (1963), « Cailaren » (1967), « Joinville » (1972), « Ventadour » (1977 et 1979), « Furet » (1986) et l’inoubliable légende des cocardiers, « Barraié » (1988, 1989 et 1992).
Un palmarès 2019 qui s’enrichit également du nom du raseteur Zakaria Katif, qui succède à Joachim Cadenas, sacré à Nîmes l’année précédente. Un Trophée des As que Katif avait déjà remporté en 2015. L’année prochaine, la finale de ce grand championnat de France de course camarguaise se déroulera, comme toutes les années paires, aux arènes de Nîmes.
« Landié », de la manade Nicollin, Bioù d’or 2019, ici lors d’une action aux planches lors de la course camarguaise de la Feria de Pentecôte aux arènes de Nîmes (crédit photo : archives SCP).