TEMPORADA : SÉBASTIEN CASTELLA POURSUIT SA CONQUÊTE DES FERIAS


Sébastien Castella est une véritable « machine à triompher ». Pas le moindre petit grain de sable ne serait susceptible de venir enrayer sa marche en avant. Dimanche dernier, le torero biterrois participait à sa 26e corrida depuis le 1er janvier 2018, parvenant au chiffre symbolique de 26 oreilles coupées.

Une régularité affichée des deux côtés de l’Atlantique qui fait de Sébastien Castella l’un des toreros incontournables de cette temporada. Depuis sa dernière campagne mexicaine, le protégé de Simon Casas a enchaîné des prestations qui ont forcé l’admiration des spectateurs : une première oreille obtenue à Madrid, le 18 mai dernier, face à un toro de Jandilla, puis une nouvelle Porte des Consuls ouverte le lendemain aux arènes de Nîmes.

Sébastien Castella n’allait pas en rester là, en obtenant les deux oreilles du 5e exemplaire de la corrida de Garcigrande le 30 mai dernier à Madrid. Une cinquième Grande porte ouverte à la force de sa conviction, avec une blessure à la clé. C’est d’ailleurs avec deux côtes fracturées que le maestro biterrois a officié, deux jours plus tard, sur ce même sable de Las Ventas, affichant toute sa détermination.

Le public français a pu le mesurer ce dimanche 17 juin aux arènes d’Istres. Auteur d’une nouvelle démonstration de pouvoir, Sébastien Castella a ravi un total de trois trophées face à son lot de Vegahermosa et Jandilla. Un élevage qui lui a souvent souri tout au long de sa carrière, et notamment à Nîmes : le samedi 29 mai 2004, en session matinale, Sébastien Castella avait ouvert la deuxième Porte des Consuls de sa jeune carrière après avoir coupé trois pavillons aux fameux toros porteurs de la devise bleue. Une ganadería également associée au souvenir du brave « Hebreo », meilleur toro de l’édition 2017 de la Feria de San Isidro, et devant lequel le torero français s’était illustré à Madrid.

Le rugissement triomphateur de Sébastien Castella à l’issue de sa seconde faena aux arènes de Nîmes, le samedi 19 mai 2018 (crédit photo : Anthony Maurin).