OBJECTIF FERIA DES VENDANGES : ENRIQUE PONCE REMPORTE SON MANO A MANO FACE A EL JULI


- Adrien SALENC (novillada du 14 septembre face à différents novillos d’élevages français) : le novillero nîmois s’est distingué lors de la novillada-concours d’élevages français organisée dimanche dernier aux arènes de Millas (Pyrénées-Orientales). Une oreille et une vuelta ont salué la prestation de l’apprenti-torero français confronté à des novillos de Jalabert et Malaga, ce dernier étant le lauréat du concours.

- EL JULI (corrida du 15 septembre face aux toros de Garcigrande & Domingo Hernández) : Julián López n’a officié qu’à une seule reprise la semaine dernière, dimanche 12, dans le cadre de sa 300e corrida partagée avec Enrique Ponce. Deux maestros pour l’Histoire, confrontés pour l’occasion en mano a mano dans les arènes de Huesca. Face à un bon lot d’El Vellosino, El Juli s’est vu récompenser d’un pavillon pour ses faenas tracées devant les 4e et 6e toros, refusant toutefois de partager la sortie en triomphe au côté de son aîné.

- Emilio de JUSTO (corrida du 16 septembre face aux toros de Victorino Martín) : triomphateur mardi dernier à Villeneuve-de-Marsan au côté de Thomas Fufau, le torero espagnol défiait samedi dernier les toros d’Adolfo Martín pour la deuxième fois de sa carrière. Un bon examen avant les Victorino Martín programmés à Nîmes. Sur le sable de Huesca, le matador cacereño a failli couper une oreille, profitant des assauts généreux du dernier toro de l’après-midi. Une vuelta a finalement récompensé la valeur de sa prestation.

- Enrique PONCE (corrida du 15 septembre face aux toros de Garcigrande & Domingo Hernández) : deux corridas au programme de la semaine du maestro de Chiva, avec une première apparition savoureuse, samedi dernier, à Béziers, devant l’élevage annoncé pour son retour à Nîmes. Lors d’un après-midi au profil contrasté, Enrique Ponce a ravi l’unique oreille de la course face au 3e toro de Garcigrande. Le lendemain, à l’occasion de son 300e paseo partagé au côté d’El Juli, le torero valencian a ouvert la Grande porte des arènes de Huesca, avec une partition remarquable, récompensée de trois trophées.

- Ginés MARÍN (corrida du 15 septembre face aux toros de Virgen María) : le jeune matador jerezano est l’homme en forme du moment. Dimanche dernier, son toreo a révolutionné la troisième corrida des Fêtes de Dax, lui permettant de signer l’un de ses triomphes les plus marquants depuis son alternative de la Pentecôte nîmoise de 2016. Une démonstration qui a permis à un Ginés Marín fort inspiré de gracier le toro « Lebrero », de l’élevage de Santiago Domecq. Deux oreilles symboliques et un succès de premier plan qui appellent d’autres tardes prometteuses en vue du retour à Nîmes du torero andalou d’ici moins d’un mois.

- Joselito ADAME (corrida du 15 septembre face aux toros de Virgen María) : le torero natif d’Aguascalientes poursuit une mini-campagne estivale dans son pays d’origine. Vendredi soir, il s’est illustré en obtenant l’oreille du 5e toro de Julián Hamdan, dans le cadre d’une corrida où il partageait l’affiche avec Ignacio Garibay et El Payo.

- Juan BAUTISTA (corrida du 16 septembre face aux toros de Núñez del Cuvillo) : en prélude à son solo dacquois, deux corridas figuraient en fin de semaine sur l’agenda du torero arlésien. Samedi, à Huesca, Juan Bautista a été un chef de lidia impeccable devant les toros d’Adolfo Martín, perdant à l’épée un succès acquis avec cape et muleta. Une corrida marquée par la grave blessure du torero Serranito. Le lendemain, le matador français a retrouvé toutes ses sensations à Béziers face aux Núñez del Cuvillo, ganadería qu’il défiera en septembre prochain à Nîmes. Crédité de l’oreille de ses deux adversaires, Juan Bautista a alterné finesse et technique lors d’un après-midi brillant qui marquait les adieux en France de Juan José Padilla.

- Léa VICENS (corrida du 16 septembre face aux toros d’El Capea) : semaine intense pour la rejoneadora française qui est en train de réaliser une temporada complète. Trois courses sur son agenda, avec autant de bons moments de toreo à cheval : le 6 août, une première oreille coupée sur le sable d’Íscar (Valladolid) face au bétail de Passanha. Vendredi, c’est à Villanueva de Córdoba (Cordoue) que la cavalière nîmoise s’est illustrée, ouvrant la Grande porte des arènes, trois oreilles en mains, aux côtés du matador de toros El Fandi et du novillero Carlos Jordan, dans le cadre d’une corrida mixte. Les toros pour le rejoneo portaient le fer d’Íñigo Garzón. Dimanche, Léa Vicens a manqué un succès plus important avec le descabello, devant se contenter d’applaudissements face aux toros de Romão Tenorio. Une corrida équestre qui s’est déroulée à Gijón, aux côtés d’Andy Cartagena et Diego Ventura.

- Paco UREÑA (corrida du 15 septembre face aux toros de Virgen María) : le matador murciano a participé dimanche dernier à la corrida d’ouverture de la Feria de Málaga. Desservi par son lot de toros de Lagunajanda, Ureña n’a pas été en mesure de s’illustrer, écoutant le silence par deux fois.

- Sébastien CASTELLA (corrida du 16 septembre face aux toros de Núñez del Cuvillo) : l’agenda du torero biterrois était bien rempli en cette fin de semaine, avec une première comparution, vendredi, à Huesca. Les toros de Manuel Blázquez n’ont pas permis à Castella de trouver l’accord idéal. Le lendemain, la problématique s’est répétée à Béziers, face au bétail de Garcigrande, lors de son mano a mano avec son parrain d’alternative, Enrique Ponce. C’est finalement dimanche, lors de la fameuse corrida marquée par la grâce d’un toro de Santiago Domecq par Ginés Marín, que Sébastien Castella a retrouvé une partie de ses sensations face au 1er exemplaire de l’après-midi, dépossédé d’un appendice auditif.

A Huesca, Enrique Ponce a encore triomphé lors de son mano a mano face au Juli. Les deux maestros espagnols se retrouveront aux prochaines Vendanges nîmoises lors de l’alternative de Toñete (crédit photo : Anthony Maurin).