En mars dernier, Renaud Ripart, attaquant du Nîmes Olympique, faisait le buzz en effectuant une passe devant le kop des Gladiators après avoir inscrit un but de grande importance face au Paris FC. Un derechazo très stylisé derrière le but parisien pour rappeler l’attachement du footballeur nîmois à l’identité taurine de sa ville. Une afición rappelée il y a quelques semaines sur des photos de toreo de salon, sur le parvis des arènes, face à la statue de Nimeño, en illustration d’un article qui lui était consacré dans les colonnes du site Objectif Gard.
Deux mois plus tard, Renaud Ripart a repris son capote pour toréer le capitaine du Nîmes Olympique, Anthony Briançon : c’était vendredi dernier, sur la pelouse des Costières, après la victoire remarquable des « crocos » qui ont croqué le Gazelec Ajaccio 4-0. Une victoire synonyme de montée en Ligue 1, l’élite du football professionnel français, que les Nîmois avaient quittée au printemps 1993, l’année de naissance de Renaud Ripart. A Nîmes, football et culture taurine font bon ménage : au stade des Costières les joueurs font leur entrée au son du paseo de l’ouverture de Carmen, et nul n’a oublié la sortie en triomphe de René Girard, porté a hombros pour son dernier match à domicile, sous les couleurs nîmoises, un 4 mai 1991, autre soir de montée en D1 pour le Nîmes Olympique.
Dans l’entretien accordé à Anthony Maurin, Renaud Ripart espérait obtenir la montée le 11 mai, afin de pouvoir la fêter pour la feria. Une accession en Ligue 1 d’ores et déjà bien fêtée et une feria dont le footballeur nîmois âgé de 25 ans espère bien profiter. Des toros et des « crocos » dont les chemins pourraient très bientôt se croiser à nouveau…
Véronique de salon de Renaud Ripart face à la statue de Nimeño II, sur le parvis des arènes de Nîmes. Un footballeur professionnel nîmois qui affiche son afición (crédit photo : Anthony Maurin pour le site Objectif Gard).