Premier du classement mexicain des novilleros, Francisco Martínez totalise 23 courses et 23 pavillons. Une moyenne parfaite d’une oreille coupée par course pour ce novillero originaire de San Miguel de Allende (Guanajuato), qui s’est notamment distingué à la Monumental de Mexico. Lors des novilladas précédant le début de la Temporada Grande dans la capitale mexicaine, Martínez a toréé deux dimanches consécutifs dans les plus grandes arènes au monde : le 14 octobre, il a ravi l’oreille de ses deux novillos de Monte Caldera, ouvrant ainsi la Grande porte, avant d’obtenir la semaine suivante un autre trophée d’importance face à un exemplaire porteur du fer de Barralva, élevage en vogue dans la patrie de Guillermo del Toro.
Martínez est suivi de près par Héctor Gutiérrez, autre novillero en forme du moment, avec 21 novilladas toréées pour 16 oreilles coupées. Natif d’Aguascalientes – l’une des terres mexicaines les plus prolifiques en termes de toreros – Gutiérrez est aujourd’hui âgé de 18 ans et promis à un bel avenir. Sans obtenir de trophées, quelques faenas d’importance tracées à Mexico, Guadalajara et Monterrey ont d’ores et déjà retenu l’attention des observateurs.
3e avec seulement 7 pavillons accordés en 17 courses toréées, José María Hermosillo fait figure de vétéran au sein de ce Top 10 du fait de ses 23 ans. Lui aussi originaire d’Aguascalientes, Hermosillo s’est distingué en octobre dernier en coupant l’oreille d’un novillo de Lebrija dans les arènes de sa ville natale, ou encore quelques semaines plus tôt, à Monterrey, devant un lot de San Martín. Il est talonné par le novillero franco-mexicain André Lagravère « El Galo », fils du matador français Michel Lagravère et frère cadet du fameux « Michelito ».
Avec 16 novilladas toréées, 14 oreilles et 1 queue coupée – sans oublier un novillo de San Martín gracié en octobre dernier à Monterrey – « El Galo » apparaît dans le quatuor de tête des apprentis-toreros nationaux. Âgé de 19 ans, le dernier torero de la dynastie Lagravère vient d’achever sa cinquième saison complète en novillada formelle, confirmant un niveau technique fort appréciable. Il est suivi à la 5e place par Roberto Román, crédité de 14 paseos et de 10 oreilles dans son escarcelle. Autre novillero originaire d’Aguascalientes, Román est un habitué du circuit des arènes mexicaines de première catégorie.
Au 6e rang figure Ricardo de Santiago, apprenti-torero lui aussi rodé aux différentes plazas d’importance du Mexique, et qui totalise à ce jour 7 oreilles coupées en 14 novilladas toréées. Il est suivi de près par un novillero qui a marqué les esprits aux arènes de Nîmes lors de la dernière Feria des Vendanges : Diego San Román. Avec 12 novilladas toréées et 15 oreilles coupées, le fils du matador Óscar San Román signe une première temporada assez remarquable.
8e, José Sainz affiche 12 novilladas et 8 pavillons au compteur : ce novillero originaire de San Luis Potosí a fêté ses 18 ans le 1er décembre dernier et aspire à devenir l’une des promesses taurines de son pays. Il est suivi à la 9e place par Sebastián Ibelles, qui s’est illustré au début de l’automne en ravissant une oreille à Mexico ainsi qu’à Monterrey. Il totalise à ce jour 5 pavillons en 9 courses toréées. Arturo de Alba clôt ce Top 10 avec 9 novilladas toréées pour 2 oreilles coupées : âgé de 26 ans, ce novillero natif de Guadalajara a débuté tardivement en novillada formelle, en 2014. Rappelons qu’il n’existe pas de novilladas sans picadors au Mexique, ce qui peut créer des disparités d’âges d’un novillero à l’autre…
Le novillero mexicain Francisco Martínez, leader de l’Escalafón des apprentis-toreros dans son pays natal (crédit photo : page Facebook officielle de Francisco Martínez).