Même s’il n’a pas coupé d’oreilles lors de cette Feria d’avril, Andrés Roca Rey poursuit sa marche en avant, en tête du classement des matadors de toros. Un matador péruvien qui avait brillé lors de la corrida du Dimanche de Résurrection sur ce même sable de la Real Maestranza sévillane et qui avait coupé une oreille devant un exemplaire de Victoriano Del Río. Quatre corridas attendent le leader de l’Escalafón au Mexique en cette seconde quinzaine d’avril puis trois autres en Espagne – Jerez de la Frontera, Talavera de la Reina et Madrid – avant son rendez-vous avec les arènes de Nîmes, le Dimanche de Pentecôte, 20 mai, face aux toros de Núñez del Cuvillo, aux côtés de Juan José Padilla et José María Manzanares II.
A ce jour, Andrés Roca Rey affiche un total de huit corridas toréées pour dix oreilles et une queue coupées. Il devance d’une seule course un ambitieux Alejandro Talavante, auteur d’une belle feria sévillane, et qui fait preuve d’une régularité absolue dans son ratio avec sept oreilles obtenues en sept corridas toréées. Sur la troisième marche du podium, on retrouve l’un des grands esthètes de cette Feria d’avril en la personne de José María Manzanares II, sublime face à la corrida de Núñez del Cuvillo, ganadería qu’il défiera à Nîmes au côté de Roca Rey. Le torero d’Alicante affiche à son compteur un total de six corridas pour cinq oreilles de poids.
Manzanares devance de deux trophées Antonio Ferrera, 4e, avec six corridas toréées et trois oreilles coupées. A la cinquième place, on retrouve un habitué des corridas nîmoises du dimanche matin, Enrique Ponce, lui aussi auteur de quelques gestes d’une élégance rare à Séville et qui présente un excellent ratio en ce printemps taurin avec cinq corridas toréées et onze oreilles coupées. Le maestro de Chiva emmènera le paseo de la corrida matinale du Dimanche de Pentecôte, 20 mai, aux côtés de Juan Bautista et Jesús Enrique Colombo face à un lot de Juan Pedro Domecq.
Juan José Padilla, autre torero programmé le Dimanche de Pentecôte à Nîmes figure à la sixième place du classement. Le « cyclone de Jerez » effectue une belle tournée d’adieux dans les arènes qui ont compté dans sa carrière. Crédité de dix oreilles en cinq corridas toréées, Padilla est annoncé à cinq reprises d’ici à sa programmation nîmoise du 20 mai, avec quelques rendez-vous d’importance à Aguascalientes, Jerez de la Frontera et Madrid.
Auteur d’une faena d’une rare intensité face à un toro de Garcigrande qu’il a gracié, El Juli est l’un des grands triomphateurs de cette semaine de feria. Après avoir ouvert la Porte du Prince, le torero madrilène a réaffirmé son statut de vedette de la tauromachie et rappelé sa capacité à toréer divinement. Les quatre trophées obtenus lundi à Séville lui permettent de remonter à la septième place, avec neuf oreilles coupées en cinq corridas toréées.
Il devance ainsi de trois pavillons José Garrido, huitième, qui a également officié à cinq reprises depuis le début de la saison européenne, et qui avait connu l’an passé le bonheur d’une grâce dans les arènes de Nîmes. Plusieurs matadors de toros figurent par ailleurs avec un total de cinq corridas toréées, tels qu’El Fandi, neuvième avec un total de cinq oreilles coupées, à l’instar de Miguel Ángel Perera, qui boucle ce Top 10 de l’Escalafón.
(Crédit photo : Anthony Maurin).