ESCALAFÓN : LE CLASSEMENT DES MATADORS DE TOROS DU 10 AVRIL


Olivenza, Castellón de la Plana et Valencia au mois de mars ont été les témoins de ses premières intentions européennes de la temporada 2018. Une année au cours de laquelle il faudra à nouveau compter sur Andrés Roca Rey, qui a coupé la première oreille de la saison à Séville lors de la fameuse corrida du Dimanche de Résurrection face aux toros de Victoriano Del Río. Un succès répété le dimanche suivant à Cieza (Murcie), qui lui permet à l’orée de l’équateur d’avril de figurer en tête du classement avec six corridas toréées, dix oreilles et une queue coupées.

Un matador sud-américain dont la programmation nîmoise sera très attendue dans le cadre d’un cartel inédit, aux côtés de Juan José Padilla – pour ses adieux dans la capitale gardoise – et José María Manzanares II. Programmé le Dimanche de Pentecôte, 20 mai, pour la première fois en France face aux toros de Núñez del Cuvillo, Juan José Padilla suit de près son jeune confrère péruvien. Le « cyclone de Jerez » figure à la deuxième place, crédité de dix oreilles en cinq corridas toréées.

Derrière El Fandi, 3e, on retrouve le troisième homme du cartel dominical nîmois, à savoir José María Manzanares, qui, s’il n’a pour l’heure pas encore connu de triomphe majeur, a su se détacher lors des après-midis toréés à Castellón de la Plana – par deux fois – ainsi qu’à Valencia. Le torero d’Alicante totalise cinq corridas toréées pour trois oreilles coupées. Il est suivi de près par un autre torero engagé lors de la journée du Dimanche de Pentecôte, mais cette fois-ci en matinée.

Après avoir fêté ses 28 ans d’alternative, Enrique Ponce poursuit sa marche en avant : 5e à l’Escalafón avec quatre corridas toréées et dix oreilles coupées, le maestro de Chiva a marché sur l’eau tout au long de ce mois de mars, que ce soit lors de ses deux journées mémorables de Valencia, sur ses terres, ou lors de ses faenas dessinées avec bonheur à Olivenza et Castellón de la Plana. Programmé le dimanche 20 mai en fin de matinée à Nîmes aux côtés de Juan Bautista et du débutant Jesús Enrique Colombo face à un lot de Juan Pedro Domecq, Enrique Ponce présente des statistiques européennes impressionnantes avec quatre sorties en triomphe par la Grande porte lors de ses quatre courses…

Torero d’époque, Enrique Ponce est suivi par un gruppetto de matadors ayant officié à quatre reprises, composé par Alejandro Talavante, José Garrido, Miguel Ángel Perera, Ginés Marín et Daniel Luque.

(Crédit photo : Anthony Maurin).