DANIEL LUQUE : LE TEMPS DE LA MATURITÉ


Dimanche 18 mars, Daniel Luque découvrait les arènes de Gamarde-les-Bains (Landes), aux côtés de Curro Díaz et Thomas Dufau, qui a coupé une oreille. Face à un bon lot de Fernando Peña, le matador originaire de Gerena (Séville) n’a pas fait dans la demi-mesure, ravissant un total de trois pavillons à l’issue de deux partitions de toreo particulièrement denses. Un matador dont les dernières saisons lui ont permis d’affiner sa technique et sa maîtrise face à un panel d’élevages plus étendu.

Le public madrilène de Vistalegre l’avait déjà noté en février dernier lors de sa confrontation face aux toros de Victorino Martín. Un torero qui a su évoluer dix ans après sa prise d’alternative sur le sable des arènes de Nîmes, où il a déjà officié à seize reprises. Aujourd’hui dirigé par Robert Pilès, Daniel Luque aspire à franchir un nouveau cap dans sa carrière, matérialisé en octobre dernier par la coupe d’une oreille de poids à Las Ventas face à un toro de Salvador Gavira.

A son avantage tout au long de sa campagne hivernale en Amérique latine, le matador andalou est à nouveau annoncé à Séville face au bétail de Victorino Martín et figurera à trois reprises sur les cartels madrilènes : une première fois le Dimanche de Pâques avec David Mora et Álvaro Lorenzo, puis à deux reprises pour la Feria de San Isidro, notamment face aux toros de Pedraza de Yeltes – devant lesquels il avait triomphé l’été dernier à Dax – puis face à une corrida de Torrehandilla. Un torero que le public nîmois connaît bien et qu’il faudra suivre cette année avec attention.

(Crédit photo : Anthony Maurin).