CULTURE – LA TAUROMACHIE, SOURCE UNIVERSELLE D’INSPIRATION POUR UNE NOUVELLE GÉNÉRATION D’ARTISTES


Luke Edward Hall est un phénomène de société. Jeune artiste britannique révélé par ses dessins de héros grecs et autres beautés masculine des années 20 et des années 30, son iconographie taurine ne cesse de fasciner le public espagnol. Un pays qu’il n’a pourtant jusqu’alors jamais visité, tel est le mystère de cet artiste amoureux des toros, de la culture taurine, mais qui n’a jamais mis les pieds dans une arène !

Un phénomène culturel proche de ces Américains, Australiens et autres Néo-Zélandais qui ne savent rien de la corrida, mais se retrouvent un beau jour à Pampelune, emportés par une marée blanche et rouge, parce que la prose d’Hemingway et de Mort dans l’après-midi les a transportés. Aujourd’hui âgé de 30 ans, Luke Edward Hall crée ses œuvres en France et en Grande-Bretagne, bien évidemment… Un habit de lumières est récemment sorti de son esprit fécond et sous ses doigts de dessinateur avisé.

« Les couleurs vives et les détails des habits des toreros sont précieux. Je me régale de les dessiner, même si d’un point de vue de l’éthique, je ne sais quoi penser de la tauromachie. C’est un sujet compliqué » confiait-il récemment sur son compte Instagram. « Je suis récemment allé dans une boutique londonienne qui louait des costumes de cinéma et de théâtre ; j’y ai trouvé un costume de torero rose et or que j’ai essayé. Il m’allait parfaitement. C’était génial que de pouvoir le porter durant une nuit » a récemment confié l’artiste, fan de Pablo Picasso et Jean Cocteau, au quotidien espagnol El País.

Un matador en noir et blanc, un toro brave au milieu d’obélisques ou de lieux d’inspiration grecque apparaissent dans l’œuvre d’Hall, qui a ainsi décoré un vase. D’autres pièces de céramique ont suivi pour devenir les supports de ses créations taurines où l’habit de lumières trouve une place privilégiée.

Luke Edward Hall, artiste britannique de la nouvelle génération, fasciné par la culture taurine et les habits de lumières (crédit photo : compte Instagram de Luke Edward Hall).